Voiciles paroles d'une chanson qui me correspond vraiment fort; ]Le miroir de ChimĂšne Badi. Beaucoup de gens ont difficile Ă  s'accepter tels qu'ils sont je pense; et cela devient encore plus difficile quand on vit au quotidien les troubles alimentaires. C'est mĂȘme sans doute moins une maladie physique que psychologiqueDu moins, en ce qui me
Accepter d’ĂȘtre parfaitement imparfait, s’accepter tel que l’on est !La course Ă  la perfection, une histoire de sociĂ©tĂ© ? En finir avec le besoin d’ĂȘtre parfait en toutes circonstances !Retrouver confiance en soi, apprendre Ă  s’accepter tel que l’on estDes changements Ă  entrevoir pour vous accepter tel que vous ĂȘtes, pour ĂȘtre plus heureux Accepter d’ĂȘtre parfaitement imparfait, s’accepter tel que l’on est ! Nous connaissons tous cette sensation Ă©trange qui nous assaille, quand en se promenant, en se rendant au travail ou encore dans les rayons du supermarchĂ©, on croise cet autre qui semble parfait sous tous les angles, dont l’image nous renvoie celle qui n’est pas la nĂŽtre. Inconsciemment, on se compare alors Ă  cet autre qui est plus grand, plus petit, plus mince, plus Ă©lancĂ©, plus musclĂ©, plus beau, plus aisĂ©, plus souriant
 Chaque point de comparaison conduisant alors Ă  mettre en lumiĂšre ce que nous pensons ĂȘtre des dĂ©fauts je suis trop petit, trop gros, mon nez est trop gros, mes bras ne sont pas assez musclĂ©s, je perds mes cheveux, je n’ai pas un beau sourire, je ne suis pas aussi douĂ© que je le voudrais en sport, je ne suis pas drĂŽle
 Dans une sphĂšre professionnelle, les choses sont aussi prĂ©sentes. Au quotidien, on se compare Ă  cette collĂšgue trĂšs organisĂ©e qui rend tous ces dossiers Ă  l’heure, on compare ses rĂ©sultats, ces dossiers, la façon dont le patron s’exprime Ă  nous
 Et si, au lieu de nous accabler d’une multitude de maux, de torts, de dĂ©fauts, si nous prenions le temps de nous aimer tels que nous sommes ? Si enfin, on s’acceptait tel que l’on est ? Si nous prenions le temps d’admettre que nous ne sommes pas des professionnels parfaits, parce que les professionnels parfaits n’existent tout simplement pas ? Que cela changerait-il dans notre quotidien ? N’en serions-nous pas plus heureux, plus sereins, plus confiant, des professionnels plus Ă©panouis, plus nous-mĂȘmes finalement ? La course Ă  la perfection, une histoire de sociĂ©tĂ© ? Il faut bien le reconnaĂźtre, nous vivons une Ăšre, une Ă©poque au cours de laquelle, la perfection semble ĂȘtre la norme. Il est normal d’ĂȘtre parfait sur tous les plans, plus encore, c’est souhaitĂ©. Il faut ĂȘtre parfait chez soi, et surtout, il faut ĂȘtre parfait, irrĂ©prochable au travail. Ainsi, quand les hommes doivent ĂȘtre de parfaites reprĂ©sentations de la gente masculine, de parfaits travailleurs dans leurs domaines, des sportifs Ă©mĂ©rites, de parfaits pĂšres de famille et des maris irrĂ©prochables, les femmes elles ne manquent pas de subir une pression identique. Pour ces dames, il faut donc ĂȘtre une femme parfaite, jouant de sa fĂ©minitĂ© sans ĂȘtre trop vulgaire, une mĂšre aimante, une travailleuse accomplie, une amie disponible, tout en souriant ! Nous le remarquons tous sur les rĂ©seaux sociaux, Facebook, Instagram et autres
ou nous partageons et je m’y inclus des photos ou nous nous mettons en valeur, souriant, et rarement des photos qui ne sont pas Ă  notre avantage. Nous cherchons parfois Ă  ĂȘtre parfait au regard des autres ! Au quotidien, il faut donc pour tous, pour vous, pour eux, pour moi, se confronter Ă  cette image, Ă  cette reprĂ©sentation parfaite de ce que l’on devrait ĂȘtre. Il faut avoir Ă  l’esprit cet autre qui n’est pas nous, cet ĂȘtre parfait qui rĂ©ussit tout ce qu’il entreprend, qui ne perd jamais pied, qui est heureux, qui ne se plaint pas, qui est beau, qui est intelligent
 En poussant la porte de son bureau, il faut subir de plein fouet les attentes d’un directeur qui vous souhaite parfait, d’un patron Ă  la recherche de professionnel parfaitement compĂ©tent, ne rĂ©alisant pas la moindre erreur, sachant ĂȘtre productif en tout temps ! Si certains pouvaient penser qu’il s’agit alors d’un formidable vecteur, en rĂ©alitĂ©, il s’agit de se confronter Ă  une image inaccessible, tel un fantasme irrĂ©alisable qui ne manque pas d’influer sur notre bien-ĂȘtre. Les psychologues, les psychothĂ©rapeutes ou encore les coachs en dĂ©veloppement personnel voient ainsi dĂ©filer dans leurs bureaux de nombreuses personnes se sentant dĂ©passĂ©es par le poids de leurs obligations, happĂ©es par une quĂȘte de la perfection qui tend Ă  effacer ce qu’ils sont, perdus, dĂ©primĂ©s
 Connaissais vous la diffĂ©rence entre la perfection et l’excellence ? La perfection nous rend malheureux alors que l’excellence nous tire vers le haut. Je m’explique la perfection, n’est pas atteignable, elle dure dans le temps, on tend toujours Ă  vouloir ĂȘtre parfait. Alors que l’excellence se traduit par un Ă©vĂ©nement Ă  un instant T, on apprĂ©cie ce que l’on vient d’accomplir immĂ©diatement, c’est ĂȘtre dans l’instant prĂ©sent ! Si vous n’avez jamais lu les 4 accords toltĂšques » de Don Miguel Ruiz, je vous encourage vivement Ă  le faire. Le dernier accord nous dit Fais toujours de ton mieux », donc ne cherche pas la perfection, ton mieux change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, fais simplement de ton mieux. Ainsi, tu Ă©viteras de te juger, de culpabiliser et d’avoir des regrets ! En rĂ©alitĂ©, loin de cette quĂȘte Ă  la perfection qui ne manque pas d’ĂȘtre des plus dĂ©vastatrices, il est urgent d’apprendre Ă  s’aimer tel que nous sommes, d’apprendre Ă  se connaĂźtre, Ă  se dĂ©couvrir et plus encore d’accepter notre personnalitĂ©, avec ses dĂ©fauts et ses atouts, de l’accueillir et de l’aimer ! En finir avec le besoin d’ĂȘtre parfait en toutes circonstances ! Il faut une prise de conscience, il faut souvent se faire mal, chuter, Ă©chouer pour rĂ©aliser qu’il est temps d’en finir avec cette course Ă  la perfection, quelles que soient les formes selon lesquelles elles s’expriment. J’ai passĂ© de nombreuses annĂ©es Ă  faire les choses pour les autres, parce que je voulais qu’ils me voient comme une personne qui rĂ©ussit, un homme heureux, Ă©panoui, dĂ©nuĂ© de tous problĂšmes Je ne reconnaissais jamais quand je n’étais pas en mesure de faire quelque chose J’acceptais des missions, des tĂąches professionnellement qui me dĂ©passaient complĂštement Je pouvais dĂ©penser des centaines d’euros dans des vĂȘtements pour paraĂźtre parfait en toutes circonstances Je craignais le regard des autres, je craignais le jugement de mes collĂšgues Je faisais tout pour me fondre dans la masse », ne pas faire de vague Je me pliais Ă  la moindre des attentes de mon patron parce que je voulais ĂȘtre un professionnel parfait, irrĂ©prochable ! En rĂ©alitĂ©, je n’étais pas moi-mĂȘme. C’est Ă  la suite de mon burn-out que je me suis rendu compte Ă  quel point cette course Ă  la perfection m’asphyxiait, une course Ă  la perfection professionnelle qui a bien failli dĂ©truire ma vie personnelle. C’est Ă  la suite de ma large remise en question que j’ai fait le choix de m’accepter tel que j’étais, plus encore, d’apprendre Ă  connaĂźtre la personne que j’étais rĂ©ellement, pas pour les autres, mais pour moi, uniquement pour moi
il faut savoir ĂȘtre Ă©goĂŻste par moment 🙂 Aujourd’hui, croyez-moi, je suis loin d’ĂȘtre parfait je le mets en gras quand mĂȘme mon comportement n’est pas toujours irrĂ©prochable, ma maison est parfois pour ne pas dire souvent en bazar, mes enfants refusent de s’endormir Ă  des heures raisonnables. Au bureau, je rends parfois un dossier en retard, je peste contre la longue liste de choses Ă  faire, je ne sais pas tout faire et je le dis. Je mange parfois des plats tout prĂ©parĂ©s parce que je n’ai pas envie de faire Ă  manger, je reconnais mes erreurs et mes lacunes mais je suis heureux, heureux parce que je m’accepte tel que je suis !! Et cela fait un bien fou ! [highlight]Et vous ? Est-ce que vous vous acceptez tel que vous ĂȘtes ?[/highlight] Retrouver confiance en soi, apprendre Ă  s’accepter tel que l’on est Je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas une chose aisĂ©e que de s’accepter tel que l’on est
 Il faut se faire violence pour accepter d’en finir avec cette quĂȘte, cette course Ă  la perfection. Il faut se faire violence pour dire au-revoir Ă  ce professionnel parfait que l’on ne sera jamais, Ă  cette personne parfaite sous tous les angles
 Dans un premier temps, il faut faire le deuil de cette personne parfaite que nous ne serons jamais. Parce que par dĂ©finition, la perfection ne s’atteint pas. L’homme Ă©tant ce qu’il est, il lui en faudra toujours plus pour ĂȘtre satisfait ; vous devez donc effacer de votre esprit cette personne parfaite que vous souhaiteriez ĂȘtre pour commencer Ă  vous voir tel que vous ĂȘtes, cette personne immanquablement belle et criante d’authenticitĂ© ! Une fois cette premiĂšre Ă©tape rĂ©alisĂ©e, ce sont d’autres changements qui ne manqueront pas de s’entrevoir, peu Ă  peu, pour votre bonheur ! Des changements Ă  entrevoir pour vous accepter tel que vous ĂȘtes, pour ĂȘtre plus heureux Lorsque vous aurez acceptĂ© de ne plus chercher Ă  ĂȘtre parfait, vous pourrez alors commencer Ă  ĂȘtre vous, tout simplement, en rĂ©alisant quelques changements, dans votre quotidien, en repensant votre vie, votre Ă©tat d’esprit ! Commencez par vous retrouver aprĂšs des annĂ©es Ă  courir derriĂšre la perfection, il est plus que probable que vous vous soyez perdu, que vous ne sachiez plus que ce que vous ĂȘtes, ce que vous aimez rĂ©ellement, vous, et non ce que les autres aiment que vous fassiez, que vous disiez, que vous portiez
 Prenez donc le temps de vous retrouver, cela vous fera le plus grand bien ! Repenser vos prioritĂ©s dans notre sociĂ©tĂ©, Ă  l’ùre que nous vivons, la quĂȘte de perfection passe malheureusement beaucoup par le biais du matĂ©riel
 Il va donc vous falloir repenser votre rapport au matĂ©riel, dĂ©tacher l’importance que vous apportez aux objets, aux apparences pour vous concentrer sur les moments, les rĂ©alitĂ©s. ReconnaĂźtre vos qualitĂ©s et vos dĂ©fauts quoique vous puissiez en penser pour le moment, nous avons toutes et tous des qualitĂ©s et des dĂ©fauts, nous brillons tous au travers de certains prismes
 Il vous faudra donc prendre le temps de reconnaĂźtre ces forces qui sont les vĂŽtres, vos talents, vos prĂ©dispositions, tout en reconnaissant ce que vous n’ĂȘtes pas, ce que vous ne serez jamais. Cessez de dĂ©penser de l’énergie Ă  ĂȘtre quelqu’un que l’on n’est pas, c’est pouvoir alors, commencer Ă  ĂȘtre vous-mĂȘme, tout simplement ! En finir avec la comparaison nul doute que les rĂ©seaux sociaux ont une large part de responsabilitĂ©s dans notre facultĂ© Ă  nous comparer aux autres
 Par ce biais nous agissons en imaginant la vie d’autres personnes, une vie que l’on juge idĂ©ale, alors qu’elle ne l’est pas ! Il est primordial, essentiel, de cesser de se comparer aux autres, ces autres dont on ne connaĂźt pas toute l’histoire et leurs parts d’ombres, pour se concentrer sur soi ! Faire ce qui vous rend heureux la derniĂšre des choses Ă  faire pour en finir avec la quĂȘte de la perfection, pour enfin vous accepter telle que vous ĂȘtes, c’est de faire ce que vous aimez, ce que vous aimez vous et non les autres. Vous adorez Ă©couter du mĂ©tal, quand tout le monde juge cela dĂ©passĂ©, Ă©coutez donc du mĂ©tal. Vous ne jurez que par le country et son rythme entraĂźnant, oubliez donc les danses modernes et enfilez vos bottes ! Votre personnalitĂ© s’épanouira, vous serez enfin heureux, aussi heureux que vous le mĂ©ritez ! Souvenez-vous toujours que la perfection est inaccessible, qu’elle vous pousse Ă  vivre loin de vos envies, qu’elle vous Ă©loigne de votre chemin
 Souvenez-vous que vous ĂȘtes une belle personne pour ce que vous ĂȘtes, non pour ce que les autres, ce que la sociĂ©tĂ© et la biensĂ©ance veut faire de vous. Alors vivez, tel que vous le souhaitez, voilĂ  le secret du bonheur ! [highlight]Comme dab, si l’article vous Ă  aidĂ©, vous a plu ou je ne sais quoi n’hĂ©sitez pas Ă  le partager et Ă  liker[/highlight] À votre santĂ© niko
Quin'a jamais eu de blessures Ă©tant plus jeune, des complexes, des peurs qui nous suivent tout au long de notre vie ? Certaines ne se voient plus une fois adulte mais elle continue Ă  guider nos pas, consciemment ou inconsciemment. Bien que nous ayons chacun notre histoire, il n'appartient qu'Ă  nous de surmonter nos Ă©checs et de construire notre avenir. Matatea est une entrepreneur Mon nom est MichaĂ«l Higgburger et je vis ici Ă  l’ashram de Rāmaáč‡a depuis 16 ans. Avant cela, j’habitais aux Etats-Unis et je m’apprĂȘtais Ă  prononcer des vƓux monastiques dans un ordre bĂ©nĂ©dictin lorsque, juste avant de m’engager dĂ©finitivement, j’ai eu l’opportunitĂ© incroyable de pouvoir voyager pendant deux mois. Je suis venu en Inde en sachant, qu’aprĂšs ce voyage, je ferais vƓux de stabilitĂ©, intĂ©grerais la clĂŽture, et donc, ne pourrais plus sortir de mon ordre bĂ©nĂ©dictin. C’était en 2000. Pendant ma formation bĂ©nĂ©dictine, j’avais lu tous les livres d’Henri le Saux, Svāmi Abhishiktānanda. J’avais entendu parler d’Aruáč‡Ächala montagne sacrĂ©e Ă  Tiruvannamalai dans le Tamil-Nadu, est considĂ©rĂ©e par les fidĂšles comme la manifestation de Úiva et je m’étais dit que, si j’en avais un jour l’opportunitĂ©, c’est lĂ  que j’irais. Lors de la premiĂšre nuit que j’ai passĂ©e ici, j’ai senti quelque chose de trĂšs trĂšs fort qui m’a pris aux tripes ». J’ai perçu l’intensitĂ© de la mĂ©ditation des gens qui Ă©taient autour de moi et j’ai aussitĂŽt pensĂ© qu’il m’allait ĂȘtre trĂšs difficile de repartir aprĂšs les deux mois qui m’étaient accordĂ©s. Dans le monastĂšre c’était trĂšs confortable. J’étais trĂšs bien entourĂ©. Mais, Ă  l’extĂ©rieur du monastĂšre, la vie amĂ©ricaine ne soutenait pas la recherche spirituelle. Avec le recul, je me rends compte que j’étais sans cesse obligĂ© de justifier mon choix de ne pas vouloir entrer dans les valeurs amĂ©ricaines de notre Ă©poque consommer beaucoup, avoir des enfants, devenir trĂšs riche
 Je ne voulais pas de cela. Et mon dĂ©sir de vivre une vie monastique venait en partie de ce refus. MĂȘme, Ă  l’intĂ©rieur de l’Eglise, je devais toujours justifier mon appel Ă  la contemplation parce que, cette partie contemplative et mystique, mĂȘme dans l’Eglise, reste Ă  la lisiĂšre et n’est pas vraiment admise. Ici, c’est incroyable ! Partout, mĂȘme dans les rickshaws, il y a des priĂšres. Tout le monde soutient cette ferveur et vit cette foi. Aussi, quand j’ai mis le pied en Inde, ai-je tout de suite compris que toute cette lutte intĂ©rieure Ă©tait rĂ©solue parce que j’étais arrivĂ© dans un lieu qui soutenait la vie contemplative que je dĂ©sirais et que, mĂȘme dans l’ordre bĂ©nĂ©dictin d’oĂč je venais, ordre pourtant contemplatif, j’avais du mal Ă  vivre. A la fin de ces deux mois je n’ai pas pu repartir. Mon billet d’avion Ă©tait perdu. J’ai tĂ©lĂ©phonĂ© au monastĂšre qui m’a accordĂ© une extension de quatre mois. Et j’ai achetĂ© un deuxiĂšme billet de retour. Vint le moment de partir. La voix de MichaĂ«l se voile. J’avais mis tout ce que j’avais dans une malle pour les expĂ©dier au monastĂšre et n’avais gardĂ©, pour la derniĂšre nuit, qu’un petit sac pour y mettre mes derniĂšres affaires. Mais, physiquement, je ne pus rien mettre dans le sac. Quelque chose m’en empĂȘchait. C’était la premiĂšre fois de ma vie que cela m’arrivait. Je suis allĂ© Ă  l’ashram de Rāmaáč‡a. J’y ai rencontrĂ© une femme Ă  laquelle j’expliquai que je devais partir le lendemain aux États-Unis mais que je n’arrivais pas Ă  faire mon sac. Elle m’a dit Rentre dans ta chambre, va dormir, et demain tu sauras ». Le lendemain je n’ai pas pu prendre le taxi. Ce fut trĂšs difficile. Mon sĂ©jour ici avait durĂ© six mois et, pendant les deux derniers mois j’ai vĂ©cu une intense lutte intĂ©rieure. D’une part, j’avais un engagement de vie monastique dans l’ordre bĂ©nĂ©dictin, un milieu chrĂ©tien, et, d’autre part, en rĂ©sidant ici, dans l’ashram, dans un milieu hindou, j’avais une grande ouverture. Ce fut, en moi, une lutte vraiment trĂšs intense et ce jour oĂč je n’ai pas pu prendre le taxi fut trĂšs dur Ă  gĂ©rer. J’ai cru que je devenais fou ! Ensuite ce ne fut pas facile non plus. Si, aujourd’hui, j’ai un lien trĂšs fort avec ma communautĂ© bĂ©nĂ©dictine qui m’a beaucoup soutenu – j’y suis retournĂ© derniĂšrement – au dĂ©but, j’avais coupĂ© tout lien avec elle. Je ne faisais plus partie de cet ordre. Quand je considĂšre ma vie dans les faits, ma vocation contemplative catholique est devenue une vie d’ashram hindou en Inde. Mais ce n’est pas une transformation, c’est plutĂŽt un dialogue. Un dialogue entre le monde chrĂ©tien occidental et le monde hindou indien. Et je me sens toujours catholique. Q ? A quel ordre Ă©tiez-vous rattachĂ© ? A l’ordre des Camaldules, qui est une branche rĂ©formĂ©e des bĂ©nĂ©dictins. Q ? Comme le PĂšre John Martin ? Oui, l’ashram de Shantivanam est rattachĂ© Ă  cet ordre depuis 1984. John Martin est aussi Camaldule. Si, au bout de 16 ans, je fais le bilan de cette lutte intĂ©rieure entre l’éducation reçue et mes choix de vie, un peu comme Henri le Saux qui, lui aussi, est passĂ© par ces grandes luttes, je touche peut-ĂȘtre la question de ce siĂšcle. Il est possible que l’Eglise ait perdu le feu mystique et que l’on cherche Ă  le raviver. C’est ce qu’a fait Henri le Saux en venant ici. Il a ravivĂ© le feu mystique de l’Eglise, peut-ĂȘtre pour le ramener au cƓur de l’Eglise mais aussi pour aider d’autres chercheurs qui sentaient Ă©galement ce feu perdu. Je ne peux pas blĂąmer l’Eglise parce que nous sommes tous l’Eglise mais nous assistons peut-ĂȘtre Ă  la mort de notre civilisation. C’est sans doute effrayant, mais, en mĂȘme temps, quelque chose d’extrĂȘmement prometteur surgit. J’en suis tĂ©moin chaque jour en rencontrant tous les chercheurs qui viennent ici. C’est, probablement, ce que nous cherchons tous ici. La foi de nos parents, de nos grands-parents, consistait Ă  demander Ă  JĂ©sus son aide, son assistance. C’est la foi du credo que l’on proclame tous les dimanches Ă  la messe. On pourrait dire, ici en Inde, que c’est la voie de l’abandon. On s’abandonne Ă  cette volontĂ© divine, on demande de l’aide pour ĂȘtre guidĂ© dans notre quotidien. Mais je ne pense pas que la prochaine gĂ©nĂ©ration soit appelĂ©e Ă  la mĂȘme foi. Ce n’est plus la mĂȘme chose. Ce qui se dessine n’est pas trĂšs clair mais, il est sĂ»r que nous passons Ă  autre chose car notre foi ne peut plus ĂȘtre la mĂȘme aujourd’hui. Nous sommes de plus en plus ouverts sur le monde. Nous recevons aujourd’hui toute l’information disponible sur les autres traditions, sur les dĂ©couvertes scientifiques
 La foi post-Vatican II n’a plus rien Ă  voir, de prĂšs ou de loin, avec ce qui se passait il y a 150 ans en arriĂšre. De la foi proclamĂ©e Ă  la recherche d’expĂ©rience directe D’une relation au credo oĂč nous affirmions notre foi d’une maniĂšre formelle et structurĂ©e, nous passons maintenant Ă  une recherche d’expĂ©rience directe. Je ne sais pas trĂšs bien ce qui se dessine mais il y a un changement. A l’intĂ©rieur mĂȘme des ordres contemplatifs oĂč l’accent est mis sur la rĂ©citation du credo et oĂč on doit faire sienne cette foi qui se proclame, il semble maintenant que proclamer une foi qui n’est pas expĂ©rimentĂ©e ne satisfasse plus complĂštement. Jusqu’à prĂ©sent, les ordres contemplatifs se rĂ©fĂ©raient Ă  l’évangile dans lequel apparaissent Marthe et Marie. L’exemple de Marie, qui choisit la contemplation, permettait de justifier un mode de vie tout Ă  fait valide la vie contemplative. Mais, aujourd’hui, dans notre vie, il y a certainement un peu de Marthe et de Marie et cela est nouveau. Cependant les laĂŻcs ne sont pas guidĂ©s dans une voie intĂ©rieure, une voie contemplative. Dans la tradition monastique japonaise il existe deux voies la voie Jiriki, voie contemplative dans laquelle on cherche l’expĂ©rience en soi-mĂȘme et la voie Tiriki dans laquelle on demande au Bouddha de prendre en charge sa vie. Les pratiquants rĂ©citent alors tous les noms du Bouddha. Dans notre tradition occidentale, il existe aussi une partie faite de rĂ©citations, de sacrements, du credo, et une partie qui, jusqu’à prĂ©sent rĂ©servĂ©e aux contemplatifs, consistait en recherche intĂ©rieure, en priĂšres intĂ©rieures. Il semble maintenant que, pour plusieurs raisons, ces deux aspects se rencontrent et que nous assistons Ă  l’émergence d’un nouveau paradigme. La vie de foi que nous expĂ©rimentons aujourd’hui est bien diffĂ©rente de celle des gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. Je ne vais pas rentrer dans toutes les raisons de ce changement mais l’une d’elles me semble particuliĂšrement importante. Peut-ĂȘtre mĂȘme est-ce la principale. Le sol sur lequel la foi reposait est devenue mouvant et instable. Nous ne vivons plus dans le monde ancien. Nous vivons un temps nouveau dans lequel apparaissent des personnes en recherche spirituelle et qui, d’une façon trĂšs diffĂ©rente de celle d’avant, se mettent en quĂȘte intĂ©rieure du bonheur. Moi-mĂȘme me suis posĂ© longtemps la question de savoir pourquoi j’ai fait ce grand saut de l’Occident jusqu’en Inde. Ici, je vois passer des milliers de chercheurs qui viennent chaque annĂ©e et je constate que quelque chose Ă©merge. L’étĂ© dernier, je suis retournĂ© aux États-Unis aprĂšs une trĂšs longue absence. J’ai Ă©tĂ© extrĂȘmement Ă©tonnĂ© du sĂ©rieux de la recherche des personnes que j’ai rencontrĂ©es. C’était tout Ă  fait nouveau pour moi. Mais cette recherche ne se fait plus d’une maniĂšre traditionnelle. La blessure du cƓur On pourrait passer des jours Ă  essayer de rĂ©pondre Ă  cette grande question Qu’est-t-il en train d’arriver ? Que se passe-t-il ? NĂ©anmoins, je suis sĂ»r que ce qui se vit en Occident, que ce soit dans la culture amĂ©ricaine 3 ou europĂ©enne, ne peut pas s’appliquer Ă  ce qui est ressenti ou vĂ©cu ici dans la culture de l’Orient. En Occident il y a vĂ©ritablement un basculement dans notre mode de recherche, mais ce basculement ne s’applique pas ici. Ici rien n’a vraiment changĂ©. Dans le monde occidental ce basculement est dĂ» Ă  une sorte de blessure psychique collective qui conduit Ă  vouloir panser cette blessure et trouver des modes de guĂ©rison. Cela passe souvent par les psychothĂ©rapies. Et ces psychothĂ©rapies sont complĂ©mentaires Ă  cette recherche intĂ©rieure que je vois Ă©merger. Cette blessure, presque universelle en Occident, je l’appelle la blessure du cƓur ». C’est une blessure centrale, profonde qui pourrait ĂȘtre liĂ©e Ă  la perte de notre innocence. Et nous cherchons comment tenter de la rĂ©parer, comment tenter de la retrouver. Je vais dĂ©velopper. En 1982, un grand Ă©vĂ©nement eut lieu. Autour du DalaĂŻ-Lama, des moines de mon propre clergĂ© mais aussi des moines bouddhistes d’Occident se sont rĂ©unis pour rĂ©flĂ©chir Ă  cette blessure, Ă  ce qui se passait en Occident. Ils ont dĂ©couvert, qu’en Occident, les gens avaient une trĂšs mauvaise estime d’eux-mĂȘmes. Lors de ce grand rassemblement, quelque chose a Ă©mergĂ© qui a beaucoup Ă©tonnĂ© le DalaĂŻLama et les moines prĂ©sents. QuestionnĂ©s un par un, tous ceux qui venaient d’Occident, sans exception, portaient cette blessure, ce manque d’estime de soi. Ils ne savaient pas trop quoi en faire mais c’était apparu ainsi. Je pense que c’est probablement une blessure universelle. Cependant, ici, dans la culture d’Asie et en Inde, elle ne domine pas. Ici, en Inde, il est possible de vivre avec des personnes qui ne portent pas cette blessure. Cette blessure que nous, occidentaux, portons, provient de notre culture, de notre tradition religieuse et de notre hĂ©ritage. Cela met en lumiĂšre ce contraste entre Orient et Occident. Je me suis rendu compte que toute ma recherche intĂ©rieure Ă©tait fondĂ©e sur le dĂ©sir de m’amĂ©liorer, sur mon dĂ©veloppement personnel. C’est trĂšs courant en Occident et il existe des bibliothĂšques entiĂšres sur ce sujet qui expliquent comment devenir plus performant etc. C’est trĂšs juste et ça a tout son sens en Occident mais, du point de vue de Dieu, du point de vue de l’amour, c’est une Ă©norme violence que l’on se fait et c’est une mauvaise voie. C’est une belle idĂ©e en soi mais qui contient une erreur fondamentale. Dans les grandes traditions, tous les grands mystiques le disent le cƓur mĂȘme de notre personne, ce qui, en outre, est trĂšs vulnĂ©rable, c’est Dieu. Et on ne peut pas vouloir s’amĂ©liorer ou se rendre plus acceptable pour mĂ©riter l’amour de Dieu. C’est une terrible violence et c’est une impasse. On n’en a pas conscience. Si nous considĂ©rons nos motivations, les intentions qui sont derriĂšre nos actions, ce dĂ©sir de je veux m’amĂ©liorer », je veux ĂȘtre meilleur » ce que je dis n’est pas une critique, ce dĂ©sir devient le terreau de notre recherche. Or ce n’est pas le message divin. Ce n’est pas ce que nous sommes. Parce qu’à partir de lĂ , notre recherche se fonde sur il nous manque quelque chose » et nous pensons que nous ne sommes pas complets. MĂȘme chez les mystiques, il y a ce fond je ne suis pas digne de recevoir Dieu, je ne suis pas complet ». C’est le nƓud de l’affaire, c’est le piĂšge dans lequel on tombe. Il est difficile de dire d’oĂč cela vient. C’est probablement une surenchĂšre portĂ©e sur le pĂ©chĂ© originel, mĂȘme chez ceux qui ne sont pas croyants. Nous portons tous le poids de ce pĂ©chĂ© originel et de tout ce qui en dĂ©coule dans nos cellules mĂȘmes. Dans le canon pāli est une langue indo-europĂ©enne utilisĂ©e encore aujourd’hui comme langue liturgique dans le bouddhisme theravada, le bouddhisme originel ancien, il y a un terme qui est bhāvatāna. Tāna signifie la soif, dĂ©sir ardent. Dans la tradition du bouddhisme Theravada l’origine du problĂšme, notre sensation d’insuffisance, a Ă©tĂ© pointĂ©e. En Occident, nous avons un dĂ©sir ardent de devenir, d’ĂȘtre autre chose que ce nous sommes. Et si, dans notre quotidien, dans nos actes, dans tout ce que nous entreprenons, nous tentons de saisir la motivation, nous nous apercevons que, bien souvent, cette motivation de lire, d’aller sur Internet, de participer Ă  des stages, de faire des recherches etc
 puise son origine dans notre sensation d’ĂȘtre insuffisant. Nous ne sommes jamais assez » quelqu’un et nous voulons toujours devenir davantage. Nous pouvons donc tenter de repĂ©rer d’oĂč vient cette ardeur Ă  nous transformer, Ă  devenir quelqu’un d’autre
 Pourtant toutes les traditions spirituelles nous parlent de notre complĂ©tude originelle. HĂ©las, nous faisons comme si nous n’avions pas entendu. Toutes les traditions enseignent que nous ne devons pas devenir autre et tant que nous pensons que nous pouvons accroĂźtre ce que nous sommes en acquĂ©rant de l’expĂ©rience, en multipliant les connaissances, les expĂ©riences, en allant voir toujours plus de maĂźtres, en lisant plus de livres, nous sommes dans l’erreur. C’est exactement le contraire qu’il faut faire et toutes les voies contemplatives en parlent. Dans la tradition chrĂ©tienne il s’agit de la voie apophatique4 , la voie nĂ©gative. Il ne s’agit pas de passer de ce que vous ĂȘtes Ă  quelque chose d’autre, c’est tout le contraire revenir Ă  soi, enlever les couches de tout ce qu’on a accumulĂ© et dĂ©couvrir que le royaume c’est soi-mĂȘme, c’est vous-mĂȘme. Et ce vous-mĂȘme c’est votre innocence. Vous n’ĂȘtes pas le lutteur qui cherche Ă  devenir. Pour revenir au dĂ©but cette conversation oĂč nous nous demandions pourquoi le fait de simplement rĂ©citer le credo ne suffit plus et ne fonctionne plus, c’est parce que nous avons perdu cette connexion au Soi. C’est une perte collective. La mauvaise nouvelle, c’est que nous avons pu prendre une mauvaise voie mais, la bonne nouvelle, c’est que ce que nous cherchons, nous le sommes dĂ©jĂ . Nous le portons en nous. Bouddha disait que deux choses importantes Ă©taient requises pour une quĂȘte spirituelle d’abord commencer la quĂȘte, se mettre en chemin, puis continuer. Alors, quand nous nous apercevons que la direction suivie est mauvaise, il nous faut simplement tenter autre chose. Ce dont nous parlons en ce moment ne met nullement en avant la religion hindoue ou bouddhiste. C’est aussi ce qui se passe dans notre tradition chrĂ©tienne. L’évangile nous appelle Ă  l’amour et l’Amour ultime est bloquĂ© si nous ne sommes pas capables de nous aimer nous-mĂȘmes. JĂ©sus a vĂ©cu la mĂȘme chose sur la croix, les quatre membres immobilisĂ©s, clouĂ©s. Sa crucifixion symbolise l’échec de nos possibilitĂ©s humaines, de notre mental qui possĂšde savoirs et connaissances qui ne nous servent Ă  rien. Le PĂšre semble avoir disparu. Mais quand JĂ©sus clame Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnĂ© », le miracle se produit. C’est une rĂ©volution qui s’opĂšre Ă  ce moment-lĂ . C’est l’apparition d’un nouveau paradigme. LĂ , sur la croix, cet homme qui n’a plus rien ne supplie pas son pĂšre de le sauver. Il va dire pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font ». A cet instant, la transformation est totale. JĂ©sus est lĂ , au cƓur de sa vulnĂ©rabilitĂ©, au cƓur de sa brisure, de sa blessure. Nous pouvons comprendre que le plus grand obstacle qui nous empĂȘche de trouver Dieu, c’est de vouloir cacher cette blessure au monde, de se la cacher Ă  soi-mĂȘme. Mais sachons que c’est au cƓur-mĂȘme de cette blessure, de cette brisure, que nous trouvons Dieu. Cette scĂšne de la croix est une rĂ©volution. Le Dieu qu’on invoquait chez des HĂ©breux en accomplissant des sacrifices n’a plus lieu d’ĂȘtre. DĂ©sormais cela passe par le cƓur brisĂ© car c’est le cƓur brisĂ©, blessĂ©, qui est la source de l’amour. Mais il faut qu’il y ait cette ouverture, cette reconnaissance de la blessure. Or, souvent, nous protĂ©geons notre blessure, nous l’enfermons entre des murs, en vain. Ces tentatives deviennent des obstacles. Nous pensons que ces murs nous protĂšgent de la souffrance. En rĂ©alitĂ©, ils nous Ă©loignent de l’amour, ils nous sĂ©parent de l’Amour que nous sommes et qui est Dieu. Avant sa crucifixion, pendant sa nuit d’agonie, JĂ©sus lutte et prie pour ne pas passer par l’épreuve mais, finalement, il accepte Que volontĂ© ta volontĂ© soit faite ». Alors, lorsqu’il est sur la croix, l’amour jaillit. Au lieu de blĂąmer, de maudire, ce qu’il aurait trĂšs bien pu faire, c’est l’amour qui jaillit. Il devient Amour. Dans la tradition juive de l’époque de JĂ©sus, il n’y avait aucune notion d’incarnation, aucune pensĂ©e que Dieu puisse s’incarner sous une forme humaine. Aussi sommes-nous ici au cƓur du nouveau paradigme chrĂ©tien, JĂ©sus ne dit pas adorezmoi » mais suivez-moi ». Mais nous n’avons pas entendu et sommes restĂ©s dans cet ancien fonctionnement d’adoration. Nous mettons JĂ©sus trĂšs haut sur la croix, inatteignable. Nous nous reprĂ©sentons trĂšs en deçà, pauvres pĂȘcheurs » et, faisant cela, il nous est impossible de le suivre et, continuellement, nous trahissons la demande du Christ, son commandement qui ne dit pas adorez-moi » mais suivez-moi ». C’est peut-ĂȘtre ce qui aujourd’hui, 2000 ans plus tard, commence Ă  se rĂ©veiller. C’est peutĂȘtre ce que nous devons faire, le suivre, c’est-Ă -dire, dĂ©couvrir que Dieu rĂ©side en nous-mĂȘmes et que la source de l’amour est lĂ . Q ? Comment, en Occident, pouvons-nous retrouver cette estime de nous-mĂȘmes ? Comment revenir recontacter, réécouter, le rien » pour retrouver notre Ăąme ? Nous arrivons lĂ  au point central de notre discussion. Comment faire lorsque nous avons conscience qu’il y a un problĂšme et comment faire de maniĂšre pragmatique ? La rĂ©ponse est simple il faut retourner au lieu de la brisure. Dans toutes les histoires, les contes pour enfants, les contes de fĂ©es de toutes les traditions, on retrouve cette notion. Le hĂ©ros doit aller au fond d’un puits, d’un lac
 Il doit aller dans ce lieu effrayant, s’y retrouver seul, et rencontrer le dragon. Ensuite il va pouvoir sauver la princesse. La princesse symbolise le Soi. Nous devons rencontrer et faire face aux dragons, Ă  nos dĂ©mons. Dans la vie contemplative nous connaissons bien cela. Ceux qui sont habituĂ©s Ă  une longue pratique de la contemplation, en silence avec soi-mĂȘme, ils rencontrent inĂ©vitablement les dragons, les dĂ©mons. Il est certain que ces pratiques conduisent Ă  ces rencontres, mais ce n’est pas grave. Si nous sommes capables de rester, de tenir, nous allons nous apercevoir que ces dĂ©mons ne sont que du vent. Par contre, si nous faisons tout pour Ă©viter d’aller dans ce lieu et Ă©viter les dĂ©mons, ils vont devenir monstrueux. La rĂ©ponse est donc celle-ci retournez Ă  l’endroit de la brisure. Q ? Quand nous Ă©tudions la tradition occidentale, on nous dit que Dieu est au-dessus de nous ou Ă  l’extĂ©rieur de nous. Il est assez facile d’adorer un dieu extĂ©rieur parce qu’on le prie, on l’adore, on lui demande pardon, on lui rend compte de ce qu’on a fait
 Mais trouver Dieu Ă  l’intĂ©rieur de soi et se responsabiliser comme le font les traditions orientales est une autre paire de manches. D’autre part, nous pouvons constater un grand regain des Ă©glises Ă©vangĂ©listes qui ont beaucoup de succĂšs et, en mĂȘme temps, beaucoup de personnes mĂ©ditent. Alors qu’est-ce qui prĂ©domine ? De quel cĂŽtĂ© penche la balance ? Y-a-t-il un mouvement plus important qu’un autre ? Enfin, comment trouver Dieu Ă  l’intĂ©rieur de nous ? Je ne dis pas que nous devons choisir. Nous sommes appelĂ©s dans l’une ou l’autre des voies. Celle de l’adoration extĂ©rieure ou celle d’une quĂȘte intĂ©rieure. Ce qui est certain, c’est que, dans toutes les traditions et toutes les cultures du monde, cette recherche intĂ©rieure de Dieu, est fondamentale. Ce n’est pas une question de mode ça a toujours Ă©tĂ© lĂ . En Californie il y a un nombre incroyable de mouvements de mĂ©ditation. Dans chaque quartier des cours sont donnĂ©s aux enfants pour leur apprendre Ă  mĂ©diter. Bien sĂ»r, il ne s’agit pas d’arrĂȘter tout ce que l’on fait pour se mettre Ă  mĂ©diter, mais cette quĂȘte intĂ©rieure, cette pratique de l’intĂ©rioritĂ©, est Ă  coup sĂ»r la garantie que notre vie va changer dans le prĂ©sent d’abord mais aussi dans le futur pour de multiples raisons. Je pense que la principale raison de cette recherche intĂ©rieure est la souffrance. Bien sĂ»r, il y a toujours eu de la souffrance, c’est la condition mĂȘme de toute vie mais, la souffrance dont nous faisons l’expĂ©rience Ă  notre Ă©poque, ne peut pas ĂȘtre guĂ©rie ou rĂ©solue par les anciens systĂšmes. Je ne parle pas des systĂšmes qui remontent Ă  la Tradition, mais de ceux de nos parents et grandsparents. L’innocence qui sous-tendait l’Eglise de jadis a disparu. Aujourd’hui, le point d’orgue de cette rĂ©volution de l’évangile, pour sortir de notre blessure, est de plonger au cƓur mĂȘme de la blessure. Les voies de la psychothĂ©rapie conduisent Ă  passer Ă  travers la blessure. Nous ne pouvons pas faire l’économie d’un passage Ă  travers nos souffrances et nos blessures. Il n’y a pas d’issue en dehors de cette traversĂ©e qui demande d’expĂ©rimenter notre souffrance, non de la fuir. La crucifixion de JĂ©sus en est un grand symbole. Car comment pourrait-on reprĂ©senter cette souffrance massive au niveau du corps, du mental, du psychisme, d’une autre façon que celle d’ĂȘtre clouĂ© sur la croix ? La seule issue c’est d’aller au cƓur mĂȘme de la blessure. La mauvaise nouvelle dans tout cela c’est que nous devons passer par la douleur. C’est une douleur bien rĂ©elle que nous rencontrons. La bonne nouvelle c’est la dĂ©livrance. Il y a un trĂšs beau passage dans l’évangile de Thomas, non reconnu dans le droit canon, qui rapporte ces paroles du Christ Si tu veux sortir et mettre dehors ce qui te ronge, ce qui est Ă  l’intĂ©rieur, cela te sauvera et te rendra libre. Mais si tu ne le fais pas, ce qui est Ă  l’intĂ©rieur te dĂ©truira ». Je vais reprendre un poĂšme, Ă©crit par David Whyte un Irlandais. Cela se passe au NĂ©pal dans les annĂ©es 1970. David Whyte a environ 25 ans. Il arrive dans un petit village isolĂ© qui s’appelle Braga. Il veut aller voir un temple proche mais trouve les portes fermĂ©es. Il attend le prĂȘtre qui a les clĂ©s. À l’entrĂ©e de ce temple il y a une reprĂ©sentation que l’on trouve trĂšs frĂ©quemment qui s’appelle Vajrapāni. C’est un dĂ©mon moitiĂ© homme-moitiĂ© femme. La moitiĂ© homme, Vajra, porte un couteau qui tranche les illusions de l’ego. La moitiĂ© femme, Pāni, est l’aspect fĂ©minin. David Whyte attend l’ouverture des portes en contemplant cette sculpture. Alors que prĂšs de la porte, Nous voyons la figure terrible, Les yeux fĂ©roces demandant Allez-vous passer? Cinq ou six autres personnes attendent. Le prĂȘtre arrive avec une lanterne. Et, quand il entre, il Ă©claire l’intĂ©rieur et dirige la lumiĂšre vers la voĂ»te de ce petit temple. Ce que le jeune homme voit alors est incroyable, indicible. Tout en haut, sont sculptĂ©s dans le bois, les visages des bodhisattvas, des Ă©veillĂ©s dans la tradition bouddhique. C’est magnifique ! ÉclairĂ© Ă  la lanterne parce qu’il fait trĂšs noir, l’ensemble est saisissant. David Whyte, se demande qui a pu sculpter avec tant d’amour ces visages qui incarnent le silence et l’amour. Il est certain que le sculpteur a contactĂ© quelque chose de grand et devait vivre lui-mĂȘme de ce silence. Suite Ă  cette expĂ©rience David Whyte Ă©crit MichaĂ«l cite et commente Ă  la fois le poĂšme. 
Si seulement nos propres visages permettaient Ă  l’invisible, le sculpteur, le crĂ©ateur, d’amener l’amour Ă  la surface
 Le sculpteur invisible, c’est le crĂ©ateur, c’est Dieu. 
Si nous savions, comme le sculpteur invisible, creuser le bois avec l’instrument qui tranche, le ciseau Ă  bois, jusqu’au cƓur du bois, et aller jusqu’au cƓur de la matiĂšre
 Ce sont tous les dĂ©fauts prĂ©sents dans le bois qui permettent, avec le ciseau, d’aller jusqu’au cƓur, de faire transpirer l’amour. Ce ne sont pas des erreurs, des failles dans le bois, c’est, au contraire, ce qui guide la main du sculpteur pour aller au cƓur. Si nous Ă©tions capables d’ĂȘtre, comme le sculpteur cĂ©leste guidĂ© par les dĂ©fauts du bois, guidĂ©s par les dĂ©fauts de notre chair, nous nous servirions aussi de nos dĂ©fauts et ne serions pas saisis par la peur
 LĂ  oĂč sont nos failles et nos dĂ©fauts, lĂ  aussi est la porte d’entrĂ©e pour aller au cƓur de nous-mĂȘmes. Tant que nous luttons,nos yeux sont blessĂ©s par le chagrin,et nos bouches sont assĂ©chĂ©es par la douleur. Si nous pouvions nous abandonner aux coups du ciseau du sculpteur invisible, les lignes de nos visages deviendraient des riviĂšres qui nourriraient la mer,lĂ  oĂč les voix se rencontrent, et nous parlerions des crĂ©atures de la montagne, du ciel, et des nuages. Si nous Ă©tions capables de nous livrer au couteau du sculpteur invisible, nos visages changeraient chaque jour, se transformeraient chaque jour, deviendraient plus jeunes chaque jour, et nous nous rassemblerions tous au confluent de toutes les cĂ©lĂ©brations. Dans ce poĂšme, dont seule la fin est citĂ©e, ce sont les parties les plus honteuses, les plus rĂ©primĂ©es et plus condamnĂ©es de nous-mĂȘmes, nos impuretĂ©s, notre Ă©goĂŻsme, nos aviditĂ©s
 toutes ces choses qui restent dans l’ombre, qui deviennent les chemins vĂ©ritables du Seigneur. Il est dit dans l’évangile qu’il ne faut rien laisser de nous-mĂȘmes en arriĂšre. Cela veut dire que nous devons avoir un esprit de misĂ©ricorde pour toutes nos zones d’ombre. Mais aussi les reconnaĂźtre, les aimer et se pardonner. LĂ  nous pouvons comprendre la misĂ©ricorde de Dieu qui pardonne. Par contre si nous les laissons en arriĂšre, si nous ne nous en occupons pas, si nous ne les aimons pas, nous ne pouvons pas ĂȘtre heureux et ne pouvons pas dĂ©couvrir l’amour de Dieu. Je pense bien sĂ»r, qu’un travail sur soi est nĂ©cessaire. Mais j’ai du mal Ă  dire que les lectures ne nous aident pas. Vous nous avez dit, c’est en tout cas ce que j’ai compris, que ce n’était pas la peine de lire des tas de choses mais, pour ma part, j’ai besoin de lectures pour avancer. Tout Ă  fait d’accord. Q ? Comment ne pas confondre cette quĂȘte intĂ©rieure qui nous dĂ©livrerait et nous permettrait de retrouver notre innocence avec une introspection qui augmenterait encore notre ego narcissique. Comment ne pas se tromper ? Oui c’est un problĂšme. C’est une difficultĂ© qui nous fait prendre conscience que nous sommes vraiment Ă  un carrefour, sur une ligne de crĂȘte. C’est vraiment un problĂšme parce que, ce moi narcissique, cet ego, ne lĂąche pas facilement le terrain. Il revient Ă  chaque fois que nous tentons de trouver une voie pour le court-circuiter ou simplement pour le faire tenir tranquille. Il trouve un autre chemin et se rĂ©affirme. L’ego est la derniĂšre chose qui s’abandonne et il demeure un problĂšme jusqu’au bout. Il existe des voies qui proposent de tuer l’ego. Mais ce n’est pas la bonne façon de faire. Il est prĂ©fĂ©rable de s’observer, de se rendre compte que nos actions, nos comportements ne sont motivĂ©s que par ce que l’on dĂ©sire pour soi. La cause de ceci est que nous ne nourrissons pas assez notre propre cƓur. Nous devons avoir une attitude bienveillante avec notre ego et, en mĂȘme temps, nourrir le vrai Soi. FIN Traduction simultanĂ©e Claire Dagnaux Transcription et notes Jacqueline Danigo Interview rĂ©alisĂ©e par l’association Chemins de Shanti le 2 janvier 2017 StreamS'accepter Tel Que L'on Est, Ça Ressemble À Quoi by La Woman Mag on desktop and mobile. Play over 265 million tracks for free on SoundCloud. Play over 265 million tracks for free on SoundCloud. CorrĂšze. La photo pour s'accepter tel que l'on est. Samuel GĂ©raudie est passionnĂ© de photo depuis toujours. Il a dĂ©cidĂ© de mettre sa passion au service des autres pour qu'ils se sentent mieux en proposant des sĂ©ances de photographie thĂ©rapeutique. Vers l'Ăąge de 10 ans, il a voulu fabriquer l'objet de ses rĂȘves. MĂȘme s'il Ă©tait un peu bancal, il possĂ©dait enfin son premier appareil photo. J'avais dĂ©coupĂ© la forme d'un appareil dans une boĂźte Ă  chaussures. Un trou pour la visĂ©e, un trou pour imiter l'objectif et je jouais avec. Voyant combien cet objet me passionnait, mes parents m'ont donnĂ© le leur. Ce n'Ă©tait plus fictif, je pouvais faire mes 1res photos. » Une activitĂ© complĂ©mentaire CorrĂšze. La photo pour s'accepter tel que l'on est. Samuel GĂ©raudie ne savait pas encore que cette passion allait le suivre tout au long de sa vie. Ah, j'en ai fait dĂ©velopper des photos ! Je faisais des clichĂ©s, pour le plaisir. À 30 ans, j'ai eu mon premier appareil numĂ©rique et je me suis consacrĂ© Ă  la photo encore plus sĂ©rieusement. En 2014, j'ai achetĂ© mon premier reflex, le Saint Graal qui me donne envie d'aller toujours plus loin. La photo est un antidĂ©presseur, une Ă©chappatoire aux soucis quotidiens. J'aime donner du plaisir aux gens autant que j'en prends. J'aime transmettre ce que je dĂ©couvre. » Samuel a créé sa sociĂ©tĂ© en 2020 pour couvrir des Ă©vĂšnements. Il s'est vu confier les books de modĂšles Miss Rondes. Aujourd'hui il rajoute une corde Ă  son arc la photographie thĂ©rapeutique, une mĂ©thode qui a pour but de rĂ©parer l'estime de soi, de se rĂ©concilier avec son image, et de s'accepter tel que l'on est. J'ai rĂ©ussi Ă  aider des personnes avec de simples shootings. C'est en voyant le bien que ça faisait aux modĂšles que j'ai voulu aller plus loin. » Il suit actuellement une formation mais son studio est prĂȘt. Actuellement il exerce la photographie thĂ©rapeutique comme une activitĂ© complĂ©mentaire, il espĂšre pouvoir en faire son activitĂ© principale. Contact. Lins'temps photos, Samuel GĂ©raudie, tĂ©l. ou ou https \\
Accepter tel que l’on est Ne rien garder d’amer Simplement l’ĂȘtre qu’on espĂšre . Accepter, tel que l’on est Sans hypocrisie, ni regret De ce que l’autre aimerait ĂȘtre . Accepter, tel que l’on est Est le plus dure des secrets Un doigtĂ© ou une maniĂšre de faire . Accepter autrui ou bien Ăąme qui vie Avec ses dĂ©fauts et ses
Voici un des points de la grammaire française qui posent souvent problĂšme aux apprenants ainsi qu'aux natifs ! On se pose notamment la question de l'accord du mot tel ». Alors faut-il Ă©crire tel », telle », tels », telles », tel que » ou tel quel » ? Les options ne manquent pas... On vous explique tout dans cet article. Bonne lecture ! DĂ©finition selon notre dictionnaire, tel » peut dĂ©signer une marque d'identitĂ© indĂ©finie ou marquer la similitude synonyme de comme ». Il peut aussi ĂȘtre utilisĂ© pour marquer l'intensitĂ© il marche avec un tel air d'Ă©puisement ». Enfin tel qu’il soit » est d'un usage ancien et signifie quel qu’il soit ». Lorsque tel » est un adjectif, il s'accorde tel/telle », tels/telles » Lorsque tel » est suivi d'un nom ou pronom et est donc un adjectif Ă©pithĂšte, il s'accorde en genre et en nombre. Exemples Elle dit partout qu’un tel mariage serait un scandale. Proust, Fugitive, 1922 Il me fait appeler quand je suis en pleine inspiration, me fixe des audiences Ă  la seiziĂšme heure, sans se soucier si une telle heure coupe et dĂ©sordonne tout mon aprĂšs-midi de travail. Montherlant, Malatesta, 1946 Je ne me permettrais pas de tenir de tels propos devant vous. J'aimerais pouvoir conduire un jour de telles voitures. Lorsque tel » est un attribut un groupe nominal ou un adjectif qui sert Ă  donner une caractĂ©ristique Ă  un sujet ou Ă  un complĂ©ment d'objet direct par l’intermĂ©diaire d’un verbe, on accorde Ă©galement en genre et en nombre. Exemples Tels sont les yeux, tel est le corps. Hippocrate Tel pĂšre, tel fils. Telle ou telle femme, tel ou tel art, telle ou telle passion est ma vie. Milosz, L'amoureuse initiation Attention tel » est invariable dans l'expression rien de tel » puisque l'accord se fait avec rien », on le met au masculin singulier. Lorsque tel » est un pronom indĂ©fini, il est toujours au masculin singulier Il arrive d'utiliser tel » seul, dans ce cas il est un pronom indĂ©fini au masculin et au singulier. Exemples Tel est pris qui croyait prendre. Tel espĂ©rait et se consolait, tel s’affligeait. Chateaubriand, MĂ©moires, 1848 Recevez nos nouveaux articles par courriel Inscrivez-vous Ă  notre lettre d'information hebdomadaire pour recevoir tous nos nouveaux articles, gratuitement. Vous pouvez vous dĂ©sabonner Ă  tout moment. On peut Ă©galement trouver en dĂ©but de phrase la forme untel » et unetelle » pour dĂ©signer une personne quelconque. Exemples Mademoiselle Unetelle qui se dĂ©voue jour et nuit pour nos chers blessĂ©s. Romains, Hommes de bonne volontĂ©, 1938 Je dĂ©sire ĂȘtre fouillĂ©, affirma Untel d'un ton dĂ©clamatoire. Raymond Queneau Tel que » et tel quel » diffĂ©rentes rĂšgles d'accord Tel que » et tel » pour comparer tel », utilisĂ© pour comparer, s’accorde avec le terme le plus proche des deux termes mis en comparaison. La locution tel que » s'accorde en gĂ©nĂ©ral avec le nom qui la prĂ©cĂšde bien que des structures complexes de phrase peuvent mettre le nom auquel elle se rapporte aprĂšs celle-ci. Exemples Ses grands yeux noirs [de la jeune Espagnole] brillaient sous la noire mantille. Telle une double Ă©toile au front des nuits scintille sous les plis d’un nuage obscur. Victor Hugo, Orientales, 1829 Le gaz pleure, tel un Ɠil. MorĂ©as, Cantil., 1886 Ils rougirent et se dispersĂšrent telle une nuĂ©e d’étourneaux. GuĂšvremont, Survenant, 1945 Dans l'exemple suivant, le nom ne prĂ©cĂšde pas tel que » Telles que des chevaux emballĂ©s, les vagues bondissaient sur le rivage. Girodet Cependant des montagnards, se tenant par les mains, formaient un groupe diversement agitĂ©, tel qu’un vaisseau battu de la tempĂȘte et qui flotte sur ses ancres. Dusaulx, Voyage BarĂšge, t. 1, 1796 Des gouttes d’eau pendaient encore, gonflĂ©es et telles que des larmes. Courteline, Train 8 h. 47, 1888 Tel quel » cette expression signifie qui est sans modification, sans changement ». Tel quel » est composĂ© de deux adjectifs qui s'accordent avec le nom auquel ils se rapportent, qu'il soit avant ou aprĂšs. Cette rĂšgle s'applique Ă©galement pour comme tel » qui signifie Ă  ce titre, dans cette qualitĂ© » et en tant que tel » qui signifie par sa nature, dans son essence mĂȘme ». Exemples Vous ne m’avez pas demandĂ© mon avis 
 si je vous l’avais donnĂ© tel quel, vous auriez pu me dire que vous ne me le demandiez pas. Renard, Correspondance, 1896 Une brune frĂ©nĂ©tique aux cheveux droits, en fichu jaune, venue telle quelle, en automobile, d’une place voisine. Colette, Naissance du jour, 1928 Car c’est aprĂšs tout un milieu et, comme tel, il exige dans une certaine mesure qu’on s’y adapte. Breton, Nadja, 1928 L’idĂ©e solide des Égyptiens, c’était l’idĂ©e de l’immortalitĂ© de l’ñme humaine en tant que telle. P. Leroux, HumanitĂ©, 1840 Attention Ă©crire tel que » Ă  la place de tel quel » est une erreur courante, surtout dans le langage familier. J'espĂšre que cet article vous aidera Ă  faire la diffĂ©rence entre tel/telle/tels/telles/tel quel/telle quelle etc.. N'hĂ©sitez pas Ă  parcourir nos autres articles de la section orthographe afin de continuer Ă  dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir la langue française. Vous pouvez publier un commentaire si vous avez des questions. Quiconqueapprend Ă  jeter un regard plus tolĂ©rant sur lui-mĂȘme comprend que personne n’est parfait et quiconque peut s’accepter avec tous ses dĂ©fauts peut plus facilement se montrer aux autres tel qu’il est. Nous montrons ainsi notre humanitĂ©, et bien souvent il s’avĂšre que les autres ne s’enfuient pas en courant !
Image corporelle , Troubles alimentaires Écrit par Marianne Vaillant École École secondaire CurĂ©-Mercure AnnĂ©e scolaire Secondaire 5 PubliĂ© le 04/18/2018 Bonjour les filles !!! Je suis si heureuse de pouvoir vous partager mon premier article ! Pour un premier texte , je vais vous faire part de plusieurs choses qui font partie intĂ©grante de moi . Dans la vie, je suis vraiment quelqu’un qui aime aider les autres. J’écoute puis je donne des conseils ou autres, et ce, toujours dans un objectif de positivisme. Vraiment , il y a tant de choses qui me passionnent ! Comme vous toutes d’ailleurs . Les voyages , l’histoire , l’aventure ,etc. Mais j’aimerais vous communiquer un sujet un peu plus dĂ©licat de mon existence je sais, j’ai seulement 17 ans , en espĂ©rant pouvoir aider celles qui en ont le besoin. En raison de la faible confiance en moi, des critiques de la part de plusieurs et de la pression sociale, je me suis totalement remise en question lors de mon secondaire 1. Je suis devenue lentement mais sĂ»rement anorexique. Pour celles qui ne savent pas ce que c’est, voici ma dĂ©finition c’est une maladie mentale créée par la personne en difficultĂ© , cette personne va restreindre son alimentation de plus en plus , s’élever des objectifs inatteignables dans toutes les sphĂšres de sa vie et rechercher par tous les moyens la Perfection. Cette pĂ©riode a Ă©tĂ© trĂšs difficile pour moi et aussi pour ma famille , j’ai dĂ» me faire hospitaliser Ă  trois reprises pour finalement m’en sortir moi-mĂȘme l’étĂ© avant mon secondaire 4. Je tenais Ă  en parler, car je sais que je ne suis pas seule. Tout comme moi , bon nombre de filles ne se trouvent pas belles, gentilles, assez bonnes pour les autres, etc. Je sais que nous sommes trop nombreuses Ă  nous comparer avec les autres et Ă  nous demander comment pourrais-je faire pour ĂȘtre la meilleure ? Et ce n’est pas seulement pour le physique , c’est aussi pour les notes scolaires, les relations avec les autres , la compĂ©tition
. À travers toute cette expĂ©rience , savez-vous ce que j’ai retenu ? Il faut Ă  tout prix rester soi-mĂȘme. Je sais que cela semble facilement dit , mais c’est vrai. Il faut arrĂȘter de regarder les standards » que nous fixent la sociĂ©tĂ© et les rĂ©seaux sociaux , arrĂȘter de se comparer, arrĂȘter de se dĂ©nigrer, de ne pas se faire confiance, de se lancer dans des endroits ou des choses qui seront mauvaises pour nous en croyant qu’il faut Ă  tout prix effectuer un changement sur nous pour ĂȘtre parfaite. Le seul changement qu’il faut faire c’est S’ACCEPTER. Je sais que ce n’est pas facile, je suis guĂ©rie et je vis ce combat tous les jours en me regardant dans le miroir, Ă  l’école ; dans toutes les sphĂšres de ma vie. Si nous envoyons le message Ă  notre cerveau qu’on est belle, gentille,intelligente, qu’on est qui on est et c’est gĂ©nial! Nous nous approcherons de plus en plus de la victoire. Celle de s’aimer. Les filles vous ĂȘtes toutes uniques , magnifiques , intelligentes, talentueuses. Je le crois sincĂšrement ! Marianne Marianne Vaillant Bonjour , je m'appelle Marianne Vaillant , j'ai 17 ans et je suis en secondaire 5. Je suis une Ă©lĂšve apprĂ©ciĂ©e puisque j'adore l'Ă©cole et je travaille trĂšs fort pour avoir de bonnes notes. Je suis aussi quelqu'un qui aime bouger et relaxer ;p . En effet, je fais de la natation, de la course, yoga et autres activitĂ©s aussi palpitantes. Vous voyez comment j'ai commencĂ© mon texte ? Hihi je suis nerveuse, car je ne sais pas comment me prĂ©senter en fait. J'adore Ă©crire, et ce, dans tous les moments de ma vie. Que ce soit pour exprimer mes sentiments, Ă©crire Ă  quelqu'un pour rĂ©gler un conflit ou encore pour pouvoir vous aider Ă  passer au travers des marĂ©es de la vie en vous exposant mon point de vue sur toutes sortes de sujets. Derniers articles
Detrùs nombreux exemples de phrases traduites contenant "accepter tel que l'on est" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises.
Ne cherchez pas de clichĂ©s photoshopĂ©s, Yasmine alias ely_killeuse n’en n’est pas une adepte. En effet, notre influenceuse du jour est ce que l’on appelle une instagrameuse body positive ». En clair, elle s’assume et nous aide Ă  faire de mĂȘme ! De la tĂȘte aux pieds. Des cheveux aux poignĂ©es d’amour. On n’est jamais content de ce que l’on a ! », crie-t-elle haut et fort. Constat vĂ©ridique ! Et pour nous aider Ă  passer le cap et accepter son corps tel qu’il est, Yasmine poste de magnifiques photos maquillĂ©e, ou non, petits bourrelets apparents, ou non. Bref, sans passer des heures Ă  chercher la position idĂ©ale pour camoufler tous les petits » dĂ©fauts, qui nous complexent Ă  tort ! Je fais partie de celles qui sont trop grosses pour certains et pas assez pour d’autres, pas lĂ©gitime dans le sport, toujours pas dans le Bodypositive
 Il m’est arrivĂ© de souhaiter de grossir pour qu’enfin on me laisse aborder ce sujet sans me rappeler que je fais que » un 44. Je rĂȘve d’un mouvement pour les minces avec de la cellulite, les grosses mais pas assez, les trop normĂ©es, celles qui ne peuvent plus s’habiller dans les marques standards mais ne se retrouvent pas non plus dans les +size », celles qui ont honte de se plaindre, de dire qu’elles complexent parce que oh ça va hein », celles qui ont juste envie de s’exprimer sans ĂȘtre Ă  nouveau juger, celles qui ont le cul potelĂ© entre 2 chaises, celles qui voudraient juste qu’on leur lĂąche le bout de gras, celui qu’elles ont en trop et qui n’est pas encore assez prĂ©sent, celles qui ne s’aiment pas parce qu’on leur a pas appris
 Bref, si on pouvait juste s’accepter et accepter les autres, parce que c’est ça pour moi la preuve du vĂ©ritable amour de soi ne plus avoir besoin de juger les autres, ne plus avoir besoin de rabaisser, comparer, tacler ou montrer du doigt pour exister ! Pour moi s’aimer ça permet de mieux aimer les autres, d’ĂȘtre plus indulgent, et surtout ĂȘtre soi pour soi et pas pour ce que vont en penser les autres », a-t-elle par exemple Ă©crit pour lĂ©gender cette photo. Recettes, exercices
 Adieu la thĂ©orie, place Ă  la pratique ! Le livre d’Ely Killeuse prĂ©sent dans notre sĂ©lection livres de l’hiver 2020 du magazine WOMEN SPORTS est une mine de bonnes idĂ©es. Loin de nous seriner avec les histoires d’acceptation de soi, elle passe vite Ă  la pratique, en balayant un large spectre d’intervention. Et notamment, ce qui va nous intĂ©resser tout particuliĂšrement les champs nutritionnel et sportif. Pour le premier domaine, la jeune femme pĂ©tillante nous raconte comment elle a retrouvĂ© l’appĂ©tit en arrĂȘtant les rĂ©gimes Ă  rĂ©pĂ©tition. Elle nous dĂ©taille les ingrĂ©dients de base et produits secs qu’elle a dans ses placards, ainsi que sa journĂ©e naturelle, savoureuse et sans gluten » type, ou encore ses tips pour manger sainement en 15 jours. Quant au second domaine, le sport, ce n’est pas une histoire d’amour au dĂ©part pour Ely. Mais elle nous raconte comment elle est parvenue Ă  dĂ©couvrir le plaisir du sport. Et elle nous glisse 10 petits pas pour ĂȘtre en forme avec mes formes ». Alors 10, 15 ou 20 jours, ça ne va pas rĂ©volutionner votre vie d’un coup de baguette magique, mais c’est toujours bon de savoir qu’avec de la dĂ©termination et une prise de conscience, on agit mieux et on se fait du bien !
Saccepter tel que l'on est est souvent difficile. On a souvent du mal Ă  voir nos qualitĂ©s et atouts et on a tendance Ă  pointer du doigt que nos erreurs et nos dĂ©fauts. Mais pas de panique, Loovia vous dĂ©voile tous ses conseils et astuces pour booster votre confiance en vous et votre estime de vous-mĂȘme ! QU’EST-CE QUE

Dizionario francese Reverso - Definizioni & sinonimi francesi accepter 1 souscrire, accĂ©der, supporter, tolĂ©rer, consentir, acquiescer, adhĂ©rer, admettre, agrĂ©er, avaler, concĂ©der, approuver, ratifier, vouloir, dĂ©fĂ©rer, endosser [antonyme] se soustraire, dĂ©cliner, rĂ©prouver, dĂ©rober, rĂ©cuser, repousser s'accepter emploi pronominal 2 tolĂ©rer, supporter, assumer, admettre [antonyme] repousser, dĂ©charger accepter condamnation v admettre d'ĂȘtre condamnĂ© accepter dans son cadre v admettre en son sein accepter l'augure v espĂ©rer dans le succĂšs annoncĂ© d'une entreprise accepter v se soumettre Ă  une dĂ©cision accepter tel que l'on est v assumer accepter une prolongation de temps v accorder un dĂ©lai accepter un principe comme vĂ©ritĂ© fondamentale v admettre comme un dogme ĂȘtre difficile Ă  accepter forme du verbe ĂȘtre rester sur le cƓur, rester sur l'estomac Dizionario francese Reverso - Definizioni & sinonimi francesi accepter 1 consentir, supporter, agrĂ©er s'accepter emploi pronominal 2 s'assumer, se tolĂ©rer comme Dizionario francese Reverso - Definizioni & sinonimi francesi Dizionario Collaborativo Francese Sinonimi soustrayable adj. que l'on peut soustraire transgressible adj. que l'on peut transgresser, enfreindre Sur le modĂšle d'intransgressible, intransgressable. imprivatisable adj. que l'on ne peut pas privatiser créé par Christian Estrosi en parlant de la Poste passage obligĂ© nm. Ă©tape que l'on ne peut Ă©viter [Fig.] ! sieste nf n. repos que l'on prend aprĂšs le dĂ©jeuner chasse gardĂ©e n. domaine, terrain que l'on se rĂ©serve figurĂ© ex la politique Ă©trangĂšre est la chasse gardĂ©e du chef de l'Ă©tat ! genera non percunt n. lorsqu'on est dĂ©biteur d'une chose de genre, on ne peut s'abriter, pour se soustraire Ă  l'exĂ©cution, derriĂšre le fait que les objets que l'on voulait livrer ont pĂ©ri ; on peut toujours se procurer des biens Ă©quivalents pour satisfaire Ă  son obligation. [Leg.] peser ses mots v. faire attention Ă  ce que l'on dit, ne pas exagĂ©rer, dire des choses dont on est sĂ»r c'est vraiment un spectacle incroyable, et je pĂšse mes mots! bienvenue au club ! exp. se dit pour indiquer Ă  son interlocuteur que l'on est dĂ©jĂ  plusieurs dans la mĂȘme situation [familier] Ex. "- J'en ai marre du mauvais temps ! - Bienvenue au club !". mieux vaut tenir que courir exp. il vaut mieux se satisfaire de ce que l'on a rĂ©ellement, mĂȘme si c'est moins que ce que l'on peut espĂ©rer, mais que l'on n'est pas sĂ»r d'obtenir voir aussi "un tiens vaut mieux que deux tu l'auras" parce que je le vaux bien exp. s'emploie par plaisanterie pour dire que l'on mĂ©rite lĂ©gitimement ce que l'on a, ce que l'on dĂ©sire [Hum.] * allusion au slogan publicitaire de l'OrĂ©al * s'emploie Ă©galement Ă  propos d'autres personnes et de façon ironique ou non "si sa cote chute, c'est parce qu'il le vaut bien" On est parti sans moi exp. Fiquei para trĂĄs brique nf. tĂ©lĂ©phone portable que l'on ne peut plus dĂ©marrer [Fam.];[Hum.] on dit aussi "un tĂ©lĂ©phone briquĂ©" podcast nm. fichier audio ou vidĂ©o que l'on peut tĂ©lĂ©charger [Inform.] le terme officiellement recommandĂ© est "balado" ! honneur nm n. sentiment que l'on a de sa propre dignitĂ© sauver son honneur; c'est tout Ă  ton honneur tĂ©lĂ©phone briquĂ© nm. tĂ©lĂ©phone portable que l'on ne peut plus dĂ©marrer [Fam.];[Hum.] passer la vitesse supĂ©rieure vi. aller plus vite dans ce que l'on entreprend [Fam.];[Fig.] voir aussi "appuyer sur la pĂ©dale le champignon" l'herbe est toujours plus verte ailleurs exp. on s'imagine toujours que c'est mieux ailleurs que lĂ  oĂč l'on est mĂȘme pas + nom ou adjectif adv. s'emploie pour laisser penser que l'on n'a pas..., que l'on n'est pas... [Hum.] exemple "dĂ©mĂ©nager ton piano ? mĂȘme pas peur !" ressenti nm. la chose que l'on ressent ; ce que l'on Ă©prouve ; le sentiment voir Naples et mourir exp. s'emploie Ă  propos de quelque chose que l'on dĂ©sire ardemment et que l'on considĂšre comme le summum de la perfection Expressio

XY9g.
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