Enbas de lâĂ©chelle, on trouve les psychiatres (63 030 âŹ), les dermatologues (64 270 âŹ) et les pĂ©diatres (70 890 âŹ). Les gĂ©nĂ©ralistes sont juste au-dessus (71 320 âŹ). Le trio de
Travailler en CorĂ©e du Sud est un rĂȘve qui peut devenir rĂ©alitĂ©, mais il est parfois semĂ© dâembĂ»ches. Câest ce que nous raconte LĂ©a Ă travers cette interview. Vous la connaissez peut-ĂȘtre LĂ©a est une youtubeuse française, passionnĂ©e de tourisme et amoureuse du sud de la pĂ©ninsule corĂ©enne oĂč elle sâest installĂ©e. Sous le ciel de CorĂ©e suit ses aventures au Pays du matin calme depuis plusieurs annĂ©es. Nous ne nous lassons pas de son chaleureux sourire et de son Ă©nergie positive. Dans cette interview, elle nous raconte son parcours, ses expĂ©riences professionnelles dans le tourisme en CorĂ©e du sud, les difficultĂ©s quâelle a pu rencontrer, et sa vie actuelle Ă Sunchang. Bonjour LĂ©a, merci de nous avoir accordĂ© un peu de ton temps pour rĂ©pondre Ă nos questions. Cela fait un moment que tu vis en CorĂ©e, et plus prĂ©cisĂ©ment en province. Peux-tu nous raconter ton parcours ? Comment es-tu arrivĂ©e ici et pourquoi avoir fait le choix de la CorĂ©e du Sud ? Bonjour Ă tous, je mâappelle LĂ©a Moreau et je suis une grande passionnĂ©e de voyage. Jâai voyagĂ© dans environ 28 pays diffĂ©rents. Je suis tombĂ©e amoureuse de lâAsie trĂšs tĂŽt, car lorsque jâavais 8 ans, avec mes parents et ma sĆur, nous sommes partis explorer Bali Ă moto. Depuis, jâai toujours Ă©tĂ© passionnĂ©e par la culture asiatique. Lorsque jâavais 10 ou 12 ans, je suis tombĂ©e sur un vieux magazine GĂO chez mon grand-pĂšre, et câest comme ça que jâai dĂ©couvert la culture corĂ©enne et la guerre de CorĂ©e. Ă vrai dire, au dĂ©part, jâĂ©tais tout dâabord fascinĂ©e par la CorĂ©e du Nord et jâĂ©tais trĂšs curieuse dâen apprendre plus sur un pays aussi mystĂ©rieux. Pour moi qui vivais en France, dans le pays des droits de lâHomme, avec la possibilitĂ© de voyager librement, jâĂ©tais fascinĂ©e par ce pays lointain et je ne comprenais pas comment un pays pouvait vivre en totale autarcie encore aujourdâhui, vivant totalement coupĂ© du monde. Câest comme cela que jâai commencĂ© Ă en apprendre plus sur la CorĂ©e du Nord, la culture traditionnelle corĂ©enne, la gastronomie corĂ©enne et la langue. Câest seulement une fois entrĂ©e au lycĂ©e que jâai commencĂ© Ă mâintĂ©resser Ă la CorĂ©e du Sud, Ă©couter de la K-pop et regarder des dramas corĂ©ens. Mais cela restait une passion. Jâavais toujours ce rĂȘve de visiter la CorĂ©e du Sud un jour, mais je ne prĂ©voyais pas de vivre » en CorĂ©e, parce que jâaimais le voyage et jâĂ©tais attirĂ©e par pleins de pays diffĂ©rents. Ce que je savais dĂšs mon plus jeune Ăąge, câest que je voulais voyager et travailler dans le domaine du tourisme. Ă lâĂąge de 19 ans, le bac en poche, jâai donc dĂ©cidĂ© de partir un an en PVT Programme Vacances-Travail en Australie, car je voulais vraiment apprendre lâanglais et faire de la plongĂ©e sous-marine dans la grande barriĂšre de corail. Une fois mon PVT terminĂ©, je devais commencer mes Ă©tudes Ă lâuniversitĂ©, mais je voulais continuer Ă vivre Ă lâĂ©tranger. Jâai donc dĂ©cidĂ© de faire un BTS Tourisme par correspondance, tout en allant vivre en ThaĂŻlande Ă Chiang Mai pendant deux ans. Jâai trouvĂ© un appartement sur place, jâĂ©tudiais mon BTS Ă la maison et je suivais aussi des cours de thaĂŻlandais Ă lâuniversitĂ© de Chiang Mai. Volontariat en ThaĂŻlande. CrĂ©dits photo LĂ©a Moreau Pendant mes deux ans en ThaĂŻlande, jâai pu visiter la CorĂ©e du Sud Ă trois reprises, en tant que touriste, et ainsi, jâai pu me faire des contacts sur place et rendre visite Ă des amis rencontrĂ©s lors de mes annĂ©es en Australie ou ThaĂŻlande. Ă la fin de mon BTS, je suis rentrĂ©e en concours passerelle en Bachelor Management du tourisme Ă la Rochelle, et jâai donc pu rentrer en 3Ăšme et derniĂšre annĂ©e directement. Ce Bachelor Ă©tait 100% en anglais, et lâannĂ©e se composait de 6 mois de cours et de 6 mois de stage. Câest grĂące Ă cela que jâai pu trouver un stage en CorĂ©e du Sud, dans la ville de Gwangju, Ă la Pedroâs House », une maison dâhĂŽtes tenue par Pedro. Une fois mon stage terminĂ©, jâai Ă©tĂ© diplĂŽmĂ©e major de promo, et mon patron mâa proposĂ© de rester travailler dans lâentreprise. Jâai donc dĂ©cider de revenir en PVT cette fois-ci. Avec Pedro, au CafĂ© Voyagers. CrĂ©dits photo LĂ©a Moreau Mon PVT terminĂ© aprĂšs un an, jâai activement cherchĂ© une autre entreprise qui puisse sponsoriser mon visa de travail et ainsi pouvoir rester vivre en CorĂ©e. Cela a Ă©tĂ© dur et ça a pris environ un an, mais jây suis arrivĂ©e. Comment as-tu appris le corĂ©en ? Jâai appris le corĂ©en sur le tas, en travaillant et vivant sur place, en CorĂ©e. Avant de venir, je nâavais suivi aucun cours de corĂ©en, et je nâavais pas non plus appris en autodidacte. Par contre, le fait dâavoir beaucoup regardĂ© de dramas, de films corĂ©ens, et dâĂ©couter sans cesse de la K-pop depuis mes 15 ans, cela mâa Ă©normĂ©ment aidĂ© Ă dĂ©velopper mon Ă©coute du corĂ©en, et Ă capter » les bonnes intonations et la bonne prononciation de certains mots. Une fois arrivĂ©e en CorĂ©e pour mon stage, mon patron parlait couramment anglais, mais mes collĂšgues de travail ne parlaient que 100% en corĂ©en. Donc câĂ©tait un bon mix, et cela mâa permis dâapprendre la langue assez vite. Ensuite, en vivant Ă Gwangju, clairement, je ne rencontrais pas beaucoup dâĂ©trangers. Je travaillais aussi dans la guesthouse avec la mĂšre de mon patron, qui ne parlait que corĂ©en et le satori », le dialecte local. CâĂ©tait un vrai challenge, cela mâa forcĂ© Ă apprendre les bases. Mais honnĂȘtement, câĂ©tait beaucoup de survival korean » je nâarrivais pas Ă faire de longues phrases ou de grandes conversations. Ce nâest quâune fois que jâai commencĂ© Ă travailler pour le gouvernement, et en vivant Ă la campagne, que mon corĂ©en a vraiment dĂ©collĂ© ;-. Dans la campagne du Jeollannam-do. CrĂ©dits photos LĂ©a Moreau Comment sâest passĂ© ton adaptation avec les CorĂ©ens et la culture corĂ©enne ? Ăa sâest vraiment merveilleusement bien passĂ©, car mon premier travail en CorĂ©e Ă©tait dans une guesthouse et un cafĂ© pour voyageurs. Du coup, jâĂ©tais baignĂ©e dans lâambiance voyage tout le temps. Mon ancien patron a voyagĂ© dans plus de trente pays diffĂ©rents. Il a aussi vĂ©cu en Australie et il a une Ă©norme passion pour la France. Il mâa Ă©normĂ©ment aidĂ© Ă mon intĂ©gration. On Ă©tait une toute petite entreprise, donc câĂ©tait comme la famille. JâĂ©tais invitĂ©e Ă toutes les fĂȘtes corĂ©ennes Chuseok, Seollal⊠Il me faisait Ă©normĂ©ment confiance, et jâai pu me lancer dans des projets qui me tenaient Ă cĆur, comme la rĂ©alisation dâun guide de voyage sur la rĂ©gion de Jeolla ou la crĂ©ation de notre chaĂźne YouTube. Il mâa aussi payĂ© des cours de corĂ©en, ça mâa permis dâacquĂ©rir les bases de la langue trĂšs rapidement. Le fait dâĂȘtre autant soutenue au travail, de pouvoir communiquer en anglais couramment avec lui, de pouvoir poser des questions, câĂ©tait super, et jâai Ă©normĂ©ment appris sur la culture corĂ©enne pendant ces deux ans oĂč jâai travaillĂ© dans cette entreprise. Comme jâavais dĂ©jĂ des amis sur place et que jâavais visitĂ© la CorĂ©e Ă trois reprises avant de mây installer, je nâai pas eu de gros choc culturel. Jâavais des amis corĂ©ens, donc je ne me sentais pas seule et je nâai jamais vraiment eu le blues du pays ». Le plus difficile Ă©tait vraiment la communication, car jâĂ©tais frustrĂ©e de ne pas pouvoir dĂ©velopper les conversations comme je pouvais le faire en français et en anglais. Quelles sont les difficultĂ©s que tu as pu rencontrer en CorĂ©e du Sud ? Jâai commencĂ© Ă avoir des difficultĂ©s quand jâai dĂ» quitter ce premier travail Ă Gwangju, faute de visa. Les problĂšmes de visa en CorĂ©e ne sont pas un mythe, et câest vraiment ce qui mâa pesĂ© tout au long de mon expatriation. Mon patron a essayĂ© de me sponsoriser un visa de travail, mais mĂȘme si lâentreprise le veut, câest lâimmigration qui refuse la plupart du temps. Il faut savoir que toute entreprise de moins de cinq employĂ©s ne sera pas autorisĂ©e Ă embaucher un Ă©tranger. Ensuite, il faut avoir un certain chiffre dâaffaires, etc. Les restrictions sont extrĂȘmement strictes et complexes. Du cĂŽtĂ© de la personne Ă©trangĂšre qui postule, il faut avoir au minimum une licence le mieux est vraiment un master et plusieurs annĂ©es dâexpĂ©riences dans le milieu professionnel de cette licence. Câest lĂ©galement trĂšs compliquĂ© de trouver une entreprise prĂȘte Ă vous embaucher et Ă sponsoriser votre visa en CorĂ©e du Sud. AprĂšs Gwangju, jâai dĂ©mĂ©nagĂ© sur lâĂźle de Geoje, oĂč jâai fini par trouver un contrat de travail dâun an pour mâassurer de la promotion touristique et culturelle dâun centre culturel et dâune guesthouse. Mais cela ne sâest pas du tout passĂ© comme je lâespĂ©rais. Lâentreprise en question Ă©tait incapable de sponsoriser mon visa dâun an, je devais refaire des visas de travail tous les trois mois. Ce qui Ă©tait trĂšs stressant au quotidien, car je devais aller tous les trois mois au consulat corĂ©en, mais dans un autre pays. Tout cela avait un coĂ»t je devais repayer pour mon visa tous les trois mois, payer lâavion, lâhĂŽtel. Jâutilisais tous mes jours de vacances pour mes aller-retour visa », câĂ©tait extrĂȘmement stressant, et je nâavais aucune visibilitĂ© sur mon futur en CorĂ©e. Jâai tenu huit mois, puis jâai Ă©tĂ© obligĂ©e de quitter mon travail car ma troisiĂšme demande de visa avait Ă©tĂ© refusĂ©e. Jâai dĂ» chercher un nouveau travail et repartir de zĂ©ro. Jâavais tout perdu visa, job, appartement, numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. CâĂ©tait dĂ©primant et jâavais lâimpression dâĂȘtre face Ă un mur, jâĂ©tais trĂšs frustrĂ©e. Jâavais de lâexpĂ©rience dans le pays, jâavais trois diplĂŽmes de tourisme, je parlais français, anglais, corĂ©en, jâavais plusieurs propositions de travail, mais toutes Ă©taient illĂ©gales, car aucune entreprise nâĂ©tait prĂȘte Ă sponsoriser mon visa. Je ne voulais pas rester illĂ©galement en CorĂ©e, donc je refusais Ă chaque fois, mais câĂ©tait vraiment dĂ©moralisant. Il y a une autre difficultĂ© Ă laquelle jâai dĂ» faire face. Je ne rentrerai pas trop dans les dĂ©tails, mais lorsque lâon vient en CorĂ©e, et que lâon ne possĂšde pas assez dâargent, que notre situation nâest pas stable, quâon cherche un visa et un travail, on devient malheureusement la proie facile de personnes mal intentionnĂ©es. Jâai rencontrĂ© une personne qui mâa fait croire quâelle mâaiderait Ă avoir un visa. Jâavais confiance en elle, et jâai dĂ©couvert bien plus tard quâelle utilisait le fait que je sois Ă©trangĂšre pour faire du business dans mon dos. Et quâelle utilisait mon nom pour signer des contrats avec des gens, vendre des prestations touristiques ou culturelles. AprĂšs trois mois de cette mascarade, jâai quittĂ© la maison oĂč jâhabitais, jâai coupĂ© tous mes liens avec cette personne. Mais Ă cause dâelle, jâai perdu le reste de motivation que jâavais, et je suis rentrĂ©e en France pendant cinq mois, pour me remettre mentalement de cette dĂ©ception et de cette trahison. Mais au final, un bien pour un mal grĂące » Ă cette expĂ©rience, jâai pu trouver mon travail actuel, et je suis tellement plus heureuse quâavant. Câest le karma ^^. Bref, je recommande vraiment de faire attention avec vos papiers et vos demandes de visa. Ne donnez jamais vos informations personnelles Ă quelquâun dâautre que lâimmigration. Des personnes qui se disent vos amies » peuvent vous utiliser, et ils savent quâen Ă©tant dans un pays Ă©tranger, il est difficile pour vous de porter plainte ou dâaller voir la police. Faites juste attention Ă ne pas croire les gens trop facilement. Jâapprends de mes erreurs, et en CorĂ©e comme ailleurs, il y a de bonnes et de mauvaises personnes. Sur ta chaĂźne YouTube, tu nous parles de ton nouveau poste en tant que fonctionnaire de la ville de Sunchang. Comment as-tu intĂ©grĂ© ce poste et que fais-tu exactement ? Jâai actuellement deux chaĂźnes YouTube. Leadventuree est ma chaine personnelle, oĂč je poste des vidĂ©os en français sur la CorĂ©e, sur mon quotidien et sur mon travail. Jâessaie aussi de donner des conseils pratiques sur la CorĂ©e, et je veux crĂ©er plus de contenus vidĂ©o sur le sud de la CorĂ©e, comme câest une rĂ©gion encore inconnue du public français. Mon autre chaĂźne Jeolla Go, est une chaine plus professionnelle », oĂč je fais la promotion en anglais et en corĂ©en des provinces de Jeollabuk-do et Jeollanam-do. Jâassure aussi la promotion de la ville de Sunchang, lĂ oĂč jâhabite actuellement. Jâai commencĂ© mon nouveau travail en juin 2019, et je suis officiellement devenue fonctionnaire du gouvernement corĂ©en. En gros, je suis chargĂ©e de la promotion touristique et culturelle de la ville. Mon travail consiste Ă faire du contenu vidĂ©o sur YouTube. JâĂ©cris aussi des articles pour des magazines. Je fais diffĂ©rents concours vidĂ©o, de la tĂ©lĂ©, des tv-show corĂ©ens, etc. Je reprĂ©sente la ville et jâassure la promotion touristique auprĂšs du public Ă©tranger. Je commencerai aussi Ă guider les touristes au printemps 2020. En plus dâun visa qui mâautorise Ă vivre en CorĂ©e, ce travail me permet dâassouvir ma passion du voyage et de faire la promotion touristique de la CorĂ©e. Le lancement du City Tour bus Ă Sunchang est pour bientĂŽt, peux-tu nous le prĂ©senter ? Oui, avec plaisir, car câest notre grand projet. Nous lançons un bus touristique, le Sunchang City Bus ». Ce bus ralliera les deux villes de Sunchang et Damyang, et vous pourrez ainsi visiter les spots touristiques des deux villes en une seule journĂ©e. Le bus est un bon moyen de voir des lieux incontournables de la rĂ©gion Metasequia Road, le village de Meta-Provence, la forĂȘt de bambou et le lac de Damyang, le village traditionnel de Sunchang, le parc national de Gangcheonsan. Je serai la guide officielle du bus, et je prĂ©senterai les diffĂ©rentes destinations le week-end. Inauguration du bus touristique de Sunchang. CrĂ©dits photo LĂ©a Moreau Vous pourrez acheter votre billet directement dans le bus, il sera dâenviron trois euros. Vous pourrez monter et descendre depuis nâimporte quel arrĂȘt. Câest vraiment un moyen gĂ©nial pour visiter la rĂ©gion sans vous perdre. Nous allons aussi organiser dâautres tours, et jâespĂšre pouvoir proposer un tour spĂ©cial des spots oĂč les dramas corĂ©ens les plus connus ont Ă©tĂ© filmĂ©s dans la rĂ©gion. Actuellement, le tournage du drama Crash Landing on You » avec Hyun Bin et Son Ye-jin est filmĂ© Ă Sunchang ! QuâapprĂ©cies-tu le plus en CorĂ©e du Sud ? Les gens, tout simplement. Pour moi, la raison de cet amour pour la CorĂ©e, câest grĂące Ă toutes les personnes extraordinaires que jâai pu rencontrer. La ville de Gwangju, et la province de Jeolla regorgent dâartistes, dâactivistes, dâentrepreneurs et de gens inspirants. Si on Ă©tudie lâhistoire de CorĂ©e, on comprend alors que beaucoup de mouvements dĂ©mocratiques sont nĂ©s ici, dans cette province. Cette rĂ©gion est habitĂ©e par lâĂąme de la CorĂ©e. Et je ne saurais comment lâexpliquer, mais les gens sont rĂ©ellement touchants. Il y a peu dâĂ©trangers dans cette rĂ©gion, donc les CorĂ©ens sont trĂšs avenants et ils te considĂšrent comme une partie de leur famille trĂšs rapidement. Ici, les gens sont moins pressĂ©s quâĂ SĂ©oul ou Busan, on a vraiment lâimpression dâĂȘtre dans un grand village. La rĂ©gion de Jeolla est aussi reconnue comme le berceau de la gastronomie corĂ©enne, donc pour les food-addict », câest vraiment une rĂ©gion Ă ne pas manquer. Enfin, la raison principale de mon amour pour la CorĂ©e, câest quâil y a tant Ă dĂ©couvrir, tellement de petits villages et dâĂźles Ă visiter. Jâai une Ă©norme liste dâendroits que je nâai pas encore pu dĂ©couvrir. Justement, le Sud est bien moins visitĂ© que la capitale SĂ©oul. Selon toi, quels seraient les endroits Ă visiter dans la rĂ©gion ? La rĂ©gion de Jeolla regorge de lieux Ă visiter. DĂ©jĂ , je dirais Damyang et Sunchang avec notre bus touristique ;-. Si vous avez lâoccasion, je recommande aussi la ville de Gwangju pour en apprendre plus sur lâhistoire de CorĂ©e. La ville de Jeonju pour son quartier historique et toutes les maisons traditionnelles hanok. Je recommanderais aussi la visite de Boseong et ses plantations de thĂ©. Enfin, les villes portuaires telles que Yeosu ou Wando, sont vraiment belles en Ă©tĂ© ! Si vous aimez marcher, je recommande de visiter les diffĂ©rents parcs en automne, tels que Naejangsan, Gangcheonsan, Wolchusan, Jirisan et Mudeungsan. Lâun de mes lieux prĂ©fĂ©rĂ©s est le temple de Unjusa, situĂ© dans la ville de Hwasun. Jâaime aussi beaucoup la ville de Gochang, avec sa forteresse traditionnelle corĂ©enne. Il y a bien trop dâendroits Ă recommander, car je suis littĂ©ralement amoureuse de cette rĂ©gion ! Travailler en CorĂ©e du Sud, ou dans un autre pays Ă©tranger, peut ĂȘtre excitant, mais les choses ne se passent pas toujours comme on le souhaite, comme nous lâa bien expliquĂ© LĂ©a Ă travers son expĂ©rience. JâespĂšre que cette interview vous a plu, et vous a fait dĂ©couvrir dâautres facettes de la vie en CorĂ©e. Merci beaucoup Ă LĂ©a dâavoir pris le temps de rĂ©pondre Ă nos questions. Je lui souhaite le meilleur pour ses futurs projets, en particulier le lancement du bus touristique entre Sunchang et Damyang au printemps 2020. Nous ne manquerons pas de le tester un jour đ. Cet article vous a plu ? Partagez-le sur Pinterest !