Jecrois ce que je vois François Debras · MaĂźtre de confĂ©rences UniversitĂ© de LiĂšge et maĂźtre-assistant Ă  la Haute École libre mosane Mise en ligne le 5 juillet 2022 Les thĂ©ories du complot opposent des politiciens, des journalistes et des scientifiques menteurs Ă  des citoyens honnĂȘtes et dĂ©tenteurs d’un savoir de terrain. La page des articles Nos yeux sont-ils aussi fiables que nous le pensons ? Comme la racine vid1 l'indique, l'Ă©vidence, c'est ce qui se voit
 comme le nez au milieu de la figure ! Et pourtant, tout petit, vous plongiez une paille dans l'eau calme d'un plan d'eau et la paille se brisait d'un angle net
 vous la ressortiez et elle Ă©tait intacte2 ! Plus grand au cinĂ©ma, emportĂ© au rythme de la diligence poursuivie par les hors-la-loi, les roues de la diligence en folie s'immobilisaient et mĂȘme se mettaient Ă  tourner Ă  l'envers3 ! Au dĂ©tour d'une rue de Lyon, peut-ĂȘtre avez-vous rĂ©alisĂ© tardivement que la scĂšne animĂ©e que vous aviez aperçue vite fait Ă©tait une fresque en trompe-l'Ɠil et que vous aviez des difficultĂ©s Ă  repĂ©rer, au milieu des fausses, les rares vraies fenĂȘtres du mur presqu'aveugle
 Regardez cette jolie ballerine, elle tourne et sautille avec lĂ©gĂšreté  Mais soudain, elle change de sens ! Il y a quelque chose qui cloche lĂ -dedans
 Et vous cherchez l'explication4. DĂ©jĂ , le philosophe RenĂ© Descartes examinait mĂ©thodiquement5 ces illusions
 Depuis, certains cherchent Ă  explorer ces illusions troublantes en particulier, un artiste hollandais, Escher, mort en 1972, a explorĂ© des mondes Ă©tranges oĂč tout semble de prime abord bien agencĂ©, mais oĂč l'impossible pourtant est incontournable Outre les trompe-l'Ɠil, les miroirs pour agrandir une piĂšce, les illusions de couleurs, connues et utilisĂ©es couramment6, voici quelques exemples de double-image7, de distorsion ou de perte de repĂšre de taille Revenons Ă  notre ballerine ! Avez-vous compris pourquoi elle tourne tantĂŽt dans un sens, tantĂŽt dans l'autre ? Vous ne savez plus sur quel pied danser ! Votre Ɠil voit et votre cerveau interprĂšte
 exactement comme votre oreille entend et votre cerveau interprĂšte8 la jeune fille est-elle de dos ou de face ? tourne-t-elle sur sa jambe gauche ou sur la droite ? Votre cerveau change parfois de pied ! Ă  votre insu
 et la ballerine change alors de sens ! Et pourtant, l'Ă©vidence, le tĂ©moin oculaire, est souvent une preuve dĂ©terminante dans une enquĂȘte, ensuite pour la justice, et avec quelles consĂ©quences ! Pourtant, des expĂ©riences ont Ă©tĂ© faites oĂč des tĂ©moins d'un fait divers fictif, mais eux l'ignoraient apportent ensuite des tĂ©moignages notablement diffĂ©rents et parfois contradictoires ! Les Ă©vidences ne sont pas toujours Ă©ternelles dire Ă  Louis XIV que ses ancĂȘtres Ă©taient gaulois l'aurait bien Ă©tonnĂ©9 ! la Terre a cessĂ© d'ĂȘtre le centre du monde, mĂȘme si GalilĂ©e a dĂ» se rĂ©tracter
 MĂ©fions-nous des Ă©vidences martelĂ©es ce ne sont sans doute que manipulations pour Ă©clipser d'autres voies Ă  explorer10. Je termine sur une pensĂ©e de Bertolt Brecht On parle souvent de la violence du torrent, mais si peu de la violence des rives qui l'enserrent11. 1 ↑ Vid comme vidĂ©o ou providence ou vis comme visuel. 2 ↑ Effet de rĂ©fraction le rayon lumineux subit une dĂ©viation en changeant de milieu, ici air et eau. 3 ↑ Effet de stroboscopie la camĂ©ra ne prend que 25 images par seconde. Les films anciens sautillaient en 18 images par seconde. Entre deux images, la roue peut avoir fait un tour complet et vous n'y voyez que du feu, ou ĂȘtre presque arrivĂ©e au deuxiĂšme tour et vous croyez qu'elle tourne Ă  l'envers. MĂȘme chose pour l'hĂ©lice de l'avion au lancement du moteur ou les roues de la superbe auto des gangsters. 4 ↑ Vous l'aurez
 Patience. 5 ↑ Discours de la MĂ©thode, justement, oĂč il met en doute systĂ©matiquement toutes les Ă©vidences communes pour aboutir Ă  une seule certitude Je pense, donc je suis ! 6 ↑ Un rouge paraĂźt plus rouge Ă  cĂŽtĂ© d'un vert. La permanence rĂ©tinienne nous fait voir un violet aprĂšs avoir longtemps regardĂ© un jaune. 7 ↑ Selon que vous regardez la partie noire, vous voyez deux visages face Ă  face, ou la partie blanche, vous voyez un vase. 8 ↑ Une personne un peu dure d'oreille ne dĂ©couvre souvent son problĂšme d'audition que lorsque le malentendu conduit Ă  une situation inattendue, et parfois cocasse. 9 ↑ Il prĂ©fĂ©rait Clovis, baptisĂ©, roi par la grĂące de Dieu
 10 ↑ Le capitalisme triomphe avec l'industrialisation, mais l'humanitĂ© n'a pas toujours vĂ©cu ainsi, mĂȘme si les puissants ont souvent eu force de loi. 11 ↑ ON VIOLENCE The headlong stream is termed violent But the river bed hemming it in is Termed violent by no one. The storm that bends the birch trees Is held to be violent But how about the storm That bends the backs of the roadworkers ? À PROPOS DE LA VIOLENCE Le courant impĂ©tueux est dit violent, mais personne ne dit la violence des rives qui l'enserrent. On tient pour violent l'orage qui courbe les bouleaux, Mais qu'en est-il de celui qui courbe les dos des travailleurs sur la route ? Et un dernier pour la route THE SOLUTION After the uprising of the 17 th June The Secretary of the Writer's Union Had leaflets distributed in the Stalinallee Stating that the people Had forfeited the confidence of the government And could win it back only By redoubled efforts. Would it not be easier In that case for the government To dissolve the people And elect another ? LA SOLUTION AprĂšs l'insurrection du 17 juin, le secrĂ©taire de la SociĂ©tĂ© des Auteurs a distribuĂ© des tracts dans l'allĂ©e Staline dĂ©clarant que le peuple avait perdu la confiance du gouvernement et ne pourrait la regagner qu'en redoublant d'efforts. N'aurait-il pas Ă©tĂ© plus simple dans ce cas pour le gouvernement de dissoudre le peuple et en Ă©lire un autre ? Ces articles vous plairont sĂ»rement Article prĂ©cĂ©dent Le troll, parasite du web Article suivant Psychanalyse manuel de survie en milieu hostile
Alorsvoilà, avec mon frÚre on s'entend super bien et on se raconte tout, mais lui ne me parle jamais de filles, je sais qu'il a déjà eu une copine y'a quelque
Le collectif Trafikandars prĂ©sente sa premiĂšre expo "Je vois ce que je crois" Ă  la Fabrique Culturelle de Palaiseau. Par RĂ©daction Essonne PubliĂ© le 13 Avr 19 Ă  904 L’expo est visible jusqu’au 4 mai ©Capture AprĂšs quinze ans de crĂ©ation pour le spectacle vivant, le collectif des Trafikandars prĂ©sente aujourd’hui sa premiĂšre exposition Je vois ce que je crois ». Depuis le 23 mars, vous pourrez, Ă  travers un parcours immersif et interactif, dĂ©couvrir les artistes qui proposent d’interroger la notion de perception de la rĂ©alitĂ© ».En inversant la cĂ©lĂšbre maxime chrĂ©tienne je crois ce que je vois », ils nous offrent un point de dĂ©part pour triturer la notion et nous pousser Ă  penser au-delĂ . Au-delĂ  de ce que l’on voit, de ce que l’on pense voir, et au final, au-delĂ  de ce que l’on croit ĂȘtre nos certitudes ». Je vois ce que je crois » jusqu’au 4 mai Ă  La Fabrique Culturelle de Palaiseau. Mercredi et samedi de 14h Ă  19h et vendredi de 17h Ă  19h. EntrĂ©e article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Actu Essonne dans l’espace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute l’actualitĂ© de vos villes et marques favorites. Quandje vois ce que je vois et que j'entends ce que j'entends, je suis bien content de penser ce que je pense. de Fernand Raynaud - DĂ©couvrez une collection des meilleures citations sur le thĂšme Paroles de comiques

Les gens traduisent aussi que nous accomplissions ainsi toute justice”Matthieu 315. For sĂ„ledes bĂžr vi opfylde al retfĂŠrdighed” Matt 315. puis Ă  cet Ă©gard vous pouvez m'appeler comme Lennon" Hvis det at vĂŠre egocentreret betyder at jeg tror pĂ„ hvadjeg gĂžr og i min kunst eller musik sĂ„ i den henseende kan du kalde mig det
 jeg tror pĂ„ hvad jeg gĂžr og jeg vil fortĂŠller det.". alors Ă  cet Ă©gard vous pouvez m'appeler comme cela
.John Lennon" Hvis det at vĂŠre egocentreret betyder at jeg tror pĂ„ hvadjeg gĂžr og i min kunst eller musik sĂ„ i den henseende kan du kalde mig det
.C'est pour cette raison que je m'en fĂ©licite et je terminerais en disant queen tant qu'Espagnol- et de religion chrĂ©tienne comme M. Martinez- je crois ence que nous faisons j'ai de l'espoir et j'adhĂšre totalement Ă  ce qui se passe glĂŠder mig og jeg vil slutte med at sige at jeg som spanier- og som kristen forstĂ„r lige sĂ„ meget som hr. Martinez- tror hĂ„ber og er enig i det vi er i gang tror pĂ„ det arbejde jeg udfĂžrer jeg tror fuldt ud pĂ„ mine formĂ„l.

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Cette confession de foi est certainement l’une des plus proclamĂ©e, en tout cas dans le monde occidental. Elle est la pierre angulaire de la premiĂšre des religions par le nombre de ses adeptes. On en attribue volontiers la paternitĂ© Ă  Thomas qui douta lorsque ses condisciples lui annoncĂšrent la rĂ©surrection de JĂ©sus. Pauvre Thomas ! S’il savait combien ses interrogations d’un moment hors du commun ont Ă©tĂ© transformĂ©es en credo justifiant une existence dĂ©sabusĂ©e et sans but. Je ne crois que ce que je vois » . MatĂ©rialisme assumĂ© au nom d’une science censĂ©e conforter cette dĂ©claration pĂ©remptoire. Mais la science se mĂ©fie des Ă©vidences. Que voient nos yeux d’aprĂšs elle ? Une trĂšs fine tranche d’ondes Ă©lectromagnĂ©tiques encadrĂ©e par les infrarouges d’un cĂŽtĂ© et les ultraviolets de l’autre, invisibles Ă  nos yeux mais pourtant bien prĂ©sents. Juste une petite question de frĂ©quence de vibration et l’on passe du visible Ă  l’invisible. Et si ces frĂ©quences de vibrations varient encore davantage, cela devient par exemple des ondes radio. De tout cet univers Ă©lectromagnĂ©tique, mon Ɠil n’en voit qu’une infime partie. Je ne crois que ce que je vois». Vraiment ? Et cette brĂ»lure de peau due aux UV que mon Ɠil n’a pas vue ? Et l’onde porteuse de France Info ou Radio Omega que mon Ɠil n’a pas discernĂ©e non plus ? Sans compter que mon Ɠil joue parfois de drĂŽles de tours, voyant mĂȘme ce qui n’existe pas ! Cette flaque d’eau au loin sur la route surchauffĂ©e de l’été  Inutile de faire du tourisme au Sahara, mon Ɠil a Ă©tĂ© victime d’un mirage, trompĂ© par la courbure des rayons lumineux sous les fortes chaleurs. Je ne crois que ce que je vois ». Avec un Ɠil qui ne voit presque rien de l’immensitĂ© de la rĂ©alitĂ©, et qui peut mĂȘme ĂȘtre trompĂ© dans la toute petite partie qu’il discerne, me voilĂ  bien mal armĂ© ! En tout cas, la mĂ©fiance est de mise. MĂ©fiance envers ceux qui voudraient me convaincre de la validitĂ© de leur credo rĂ©ducteur. Il existe quantitĂ© de choses que je ne peux voir. Pourtant le peu de choses que perçoit notre Ɠil est tellement beau dans sa palette de coloris ! Quand on rĂ©alise que ce n’est qu’une faible tranche de l’immensitĂ© de la crĂ©ation, on ne peut qu’ĂȘtre dans l’admiration de l’Ɠuvre du CrĂ©ateur. MĂȘme s’il n’a pas jugĂ© bon de nous en dĂ©voiler davantage. N’aurions-nous pas risquĂ© l’éblouissement ? La vue n’est qu’un domaine matĂ©riel de l’Ɠuvre de Dieu. Il en est d’autres qui Ă©chappent Ă  nos sens limitĂ©s la prĂ©sence du mal, le pourquoi de mon existence, la place de Dieu dans l’histoire,
 Ces rĂ©alitĂ©s non palpables mais vitales pour notre vie, Dieu a choisi de nous les rĂ©vĂ©ler dans sa Parole. Le moyen de dĂ©couvrir qu’il y a bien plus que ce que voient nos yeux Ce que l’on peut voir ne dure qu’un temps, les rĂ©alitĂ©s invisibles demeurent Ă©ternellement » 2 Corinthiens Pierre Lugbull Stream17 - Je Crois Ce Que Je Vois by Plus Fort Que La Mort 2018 on desktop and mobile. Play over 265 million tracks for free on SoundCloud. Play over 265 million tracks for free on SoundCloud. SoundCloud

L'expĂ©rimentation montrĂ©e dans ce film reprend le principe de celle effectuĂ©e par François Le Poultier en 1987, en France, Ă  sujets voient un film de cinq minutes dans lequel deux femmes discutent. Ils n'entendent pas ce qu'elles disent. À certains sujets groupe contrĂŽle, on dit que ce sont deux amies qui discutent. À d'autres premiĂšre condition expĂ©rimentale, on indique que la femme de gauche est assistante sociale et que celle de droite est un cas social qui vient demander de l'aide. À d'autres enfin deuxiĂšme condition expĂ©rimentale, on dit l'inverse la femme de gauche est un cas social qui vient demander de l'aide et celle de droite est assistante sociale. AprĂšs le film, tous les sujets remplissent une grille d'Ă©valuation constituĂ©e de 40 traits de personnalitĂ© positifs et nĂ©gatifs. Les sujets ont pour tĂąche de cocher les traits qui leur semblent le mieux correspondre Ă  la personnalitĂ© de chacune des deux femmes. On constate que les sujets perçoivent les deux femmes en fonction de l'Ă©tiquette que l'on a "collĂ©e" sur chacune d'entre elles. Canal-U - UniversitĂ© Ouverte des HumanitĂ©sUne expĂ©rience sur le mĂȘme thĂšme fut publiĂ©e aux États-Unis en 1973 dans la revue Science [1]. Il s'agissait de s'interroger sur la santĂ© mentale et la folie et, plus globalement, sur les concepts de normalitĂ© et d'anormalitĂ©. L'expĂ©rience a consistĂ© Ă  faire admettre huit personnes un Ă©tudiant en psychologie, trois psychologues, un pĂ©diatre, un psychiatre, un peintre et une mĂ©nagĂšre mentalement saines ne souffrant pas et n'ayant jamais souffert de troubles psychiatriques dans des hĂŽpitaux diffĂ©rents, sans qu'aucun membre du personnel hospitalier ne soit au courant de l'expĂ©rience. Voici un rĂ©sumĂ© des conclusions Une fois classĂ© comme schizophrĂšne, le faux patient ne peut, quoi qu'il fasse, se dĂ©barrasser de cette Ă©tiquette qui influence profondĂ©ment la façon dont les autres le perçoivent, lui-mĂȘme et son comportement. De nouveau, au sens tout Ă  fait propre du terme, une rĂ©alité» a Ă©tĂ© construite. Une fois qu'un individu a Ă©tĂ© caractĂ©risĂ© comme anormal, l'ensemble de ses comportements et des autres aspects de sa personnalitĂ© est marquĂ© par cette Ă©tiquette ; cette classification est en effet si puissante que beaucoup de comportements normaux des faux patients n'Ă©taient pas perçus du tout ou Ă©taient complĂštement dĂ©formĂ©s de façon Ă  les faire entrer dans le cadre de la rĂ©alitĂ© prĂ©supposĂ©e. Un diagnostic psychiatrique produit sa propre rĂ©alitĂ© et, avec celle-ci, ses propres effets. À partir du moment oĂč le patient a Ă©tĂ© classĂ© schizophrĂšne, on prĂ©voit qu'il le restera. Et, quand, pendant suffisamment longtemps, il n'a rien fait de bizarre, on considĂšre que sa maladie est en rĂ©mission et il peut quitter l'hĂŽpital. Mais le diagnostic reste valable aprĂšs que le patient est sorti, puisqu'on prĂ©voit, sans l'ombre d'une confirmation, qu'il se comportera de nouveau comme schizophrĂšne. La classification qu'Ă©tablissent les spĂ©cialistes des maladies mentales a autant d'influence sur le patient lui-mĂȘme que sur sa famille et ses amis, et, comme, on peut s'y attendre, le diagnostic a sur eux l'effet d'une prĂ©diction qui se vĂ©rifie elle-mĂȘme. Finalement, le patient accepte le diagnostic avec tout ce qu'il signifie et toutes les prĂ©visions qui s'y rattachent, et se comporte en fonction de celui-ci. Il s'adapte Ă  la construction d'une rĂ©alité» est pour le moins curieux que la critique de la catĂ©gorisation ne soient pas appliquĂ©e en France aux stĂ©rĂ©otypes homme-femme, stĂ©rĂ©otypes construits par les hommes et par les femmes de soi stĂ©rĂ©otypes construits par les hommes sur les hommes et par les femmes sur les femmes et de l'autre stĂ©rĂ©otypes construits par les hommes sur les femmes et par les femmes sur les hommes. Cela fera prochainement l'objet d'une sĂ©rie d'articles. 15/08/2010 Serge LEFORT Citoyen du MondeLire aussi ‱ Dossier documentaire & Bibliographie Constructivisme, Monde en Question. ‱ Dossier documentaire & Bibliographie Psychologie sociale, Monde en Question.[1] ROSENHAN David, Être sain dans un environnement malade» in WATZLAWICK Paul sous la direction de, L'invention de la rĂ©alitĂ© - Contributions au constructivisme [1981], Seuil, 1988 Ă  160 [Points Seuil, 1996].

Traductionsen contexte de "faire ce que tu crois que je vais faire" en français-anglais avec Reverso Context : SCHIAVAS : Ne t'inquiÚte pas, je ne vais pas faire ce que tu crois que je vais faire. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison. Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate. Télécharger
La page des articles Je pense donc je suis » ou je vois donc je sais » ? Prof Qu'est-ce qu'un esprit cartĂ©sien ? Personne ne sait ? Vraiment personne ? Vous, lĂ -bas, au fond, je suis sĂ»r que vous savez ! Allez, dites-nous, c'est quoi, ĂȘtre cartĂ©sien ? ÉlĂšve terrorisĂ© Heu
 Bah
 C'est ĂȘtre rationnel, ne croire que ce que l'on voit, non ? Prof Non. ÉlĂšve 
 VoilĂ  une scĂšne bien courante de cours de philosophie. Mais, Ă  la place de ce pauvre Ă©lĂšve, qu'auriez-vous rĂ©pondu ? Vous ne savez pas ? Je m'en doutais. Heureusement, je suis lĂ . Nous allons donc maintenant, pour votre plus grand bonheur Ă  tous, dĂ©finir ce qu'est un esprit cartĂ©sien. Et pour cela, nous allons parler du grand, du seul, de l'unique Descartes, en l'accompagnant dans ses mĂ©ditations mĂ©taphysiques. Bien sĂ»r, Descartes Ă©tant mort, nous allons devoir faire un petit effort d'imagination pour le rejoindre. Vous ĂȘtes prĂȘt ? Alors, allons-y, partons pour un petit voyage dans le temps et l'espace
 Nous sommes en 1619, dans le nord des Pays-Bas – Ă  l'Ă©poque, les Provinces-Unies. RenĂ© Descartes, entre deux batailles1, s'est retirĂ© dans un poĂȘle c'est-Ă -dire une piĂšce chauffĂ©e par un poĂȘle pour se reposer. Dans ce poĂȘle, il trouve une ambiance propice Ă  la rĂ©flexion, et se met alors Ă  rĂ©flĂ©chir. Or, que se dit-il ? Tout d'abord, il revient sur ses annĂ©es d'Ă©tudes, durant lesquelles de grands professeurs lui ont enseignĂ© des choses en les certifiant parfaitement exactes mais qui seront plus tard, suite Ă  des recherches personnelles, rĂ©vĂ©lĂ©es fausses2. Or, imaginez que, aprĂšs avoir ramassĂ© des pommes et les avoir mises dans un sac, vous en piochiez une au hasard, pour dĂ©couvrir qu'elle est pourrie. Que faites-vous ? Vous la jetez et en prenez une autre. Si cette deuxiĂšme pomme est elle aussi pourrie, comment rĂ©agissez-vous ? Vous avez des doutes. Vous en prenez une troisiĂšme, elle est tout aussi pourrie. Alors, Ă  ce moment-lĂ , que faites-vous ? Vous dĂ©cidez d'examiner toutes les pommes une par une, pour ne garder que celles qui sont absolument mĂ»res. Descartes suit le mĂȘme raisonnement ayant dĂ©couvert que plusieurs idĂ©es qu'il tenait pour parfaitement vraies Ă©taient incorrectes, il dĂ©cide de rĂ©examiner lui-mĂȘme toutes les idĂ©es qu'on lui a enseignĂ©es, ne tenant pour vraies que celles qui sont absolument certaines. C'est cette dĂ©marche de doute gĂ©nĂ©ralisĂ© que l'on nomme le doute cartĂ©sien, et qui est expliquĂ© dans le Discours de la MĂ©thode et les MĂ©ditations MĂ©taphysiques. Cependant, Descartes rencontre rapidement un problĂšme comment examiner toutes ses idĂ©es ? Une vie ne serait pas suffisante pour cela. C'est alors qu'il a une intuition gĂ©niale il s'attaque d'abord aux fondements de la connaissance, aux principes sur lesquels toute connaissance est bĂątie. Or le principe premier de la connaissance, c'est l'expĂ©rience des sensations je sais que j'ai un corps, parce que je le vois, je sais que le monde autour de moi existe, parce que je le vois
 Or, dit Descartes, les sens sont trompeurs, comme chacun a pu en faire l'expĂ©rience avec les illusions d'optique. Donc, en conclut-il, toute connaissance basĂ©e sur les sensations est douteuse, et doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme fausse. Mais alors, que nous reste-t-il de vrai ? De quoi puis-je ĂȘtre certain ? », telle est la question qui ouvrira les MĂ©ditations mĂ©taphysiques. Descartes apporte Ă  cette question une rĂ©ponse d'une importance capitale. En effet, dit-il, quand bien mĂȘme tout serait incertain, y compris mon corps, quand bien mĂȘme je douterais de tout, il faut bien que moi qui doute » je sois quelque chose, autrement je ne pourrais pas douter. Donc, si je doute, je suis. Or quand je doute, je pense, donc si je pense, je suis. Et le voilĂ , le fameux cogito ergo sum – je pense, donc je suis – cartĂ©sien ! Cette affirmation est, pour Descartes, la seule chose dont l'Homme puisse ĂȘtre totalement certain. Mais, me direz-vous, quel rapport avec la rĂ©ponse apportĂ©e par l'Ă©lĂšve en dĂ©but d'article ? Eh bien, l'Ă©lĂšve a fait une confusion qui est trĂšs souvent faite, Ă  savoir qu'ĂȘtre cartĂ©sien, c'est ne croire que ce que l'on voit. Descartes Ă©tait bien un philosophe rationnel, mais le rationalisme, ce n'est pas croire ce que l'on voit, bien au contraire. Comme nous l'avons vu plus haut, Descartes refusait totalement de considĂ©rer comme vrai ce qu'il voyait uniquement parce qu'il le voyait pour lui, la connaissance vraie ne doit pas venir des sens donc de la vision, mais de l'esprit c'est-Ă -dire de la raison. Si vous croyez aux fantĂŽmes simplement parce que vous en avez vu un, vous n'ĂȘtes absolument pas cartĂ©sien3. Un cartĂ©sien vĂ©ridique, voyant un fantĂŽme, affirmera Sacredieu, mes sens se jouent encore de moi. » Donc, Ă  l'avenir, Ă©vitez cette confusion trop souvent faite aujourd'hui ne croire que ce que l'on voit n'a absolument rien de rationaliste. 1 ↑ Eh oui, Descartes Ă©tait mercenaire
 Il maniait trĂšs bien l'Ă©pĂ©e, et a survĂ©cu au cours de sa vie Ă  un certain nombre de duels. Donc, contrairement Ă  ce qu'on pourrait penser, il n'avait rien de l'Ă©rudit enfermĂ© dans sa tour d'ivoire, cultivant son esprit et nĂ©gligeant son corps. Autant pour nos prĂ©jugĂ©s. 2 ↑ Notamment le fait que la Terre Ă©tait plate, Descartes ayant, aprĂšs recherches, rejoint la thĂšse de Copernic et GalilĂ©e, mĂȘme s'il ne l'a jamais dit tout haut par peur de la censure et de l'Église. 3 ↑ Vous seriez plutĂŽt, pour schĂ©matiser, empiriste. L'empirisme consiste Ă  considĂ©rer que toute connaissance vient des sens. C'est une philosophie traditionnellement plus prĂ©sente en Angleterre, opposĂ©e au rationalisme continental Descartes en France, Spinoza en Italie, Leibniz en Allemagne
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2730 Likes, 32 Comments - Harcùlement de rue (@tesbonnejtebaise) on Instagram: “"Je ne crois que ce que je vois." . #harcelementderue #stopharcelementderue #toutenuedanslarue”
Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon Japon le display PokĂ©mon Go de retour en stock sur ... Voir le deal Les Cinq qui dominent Pthian, la Nouvelle Jungle 3 participantsAuteurMessageMikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Je crois que tout nous oppose. Dim 25 AoĂ» - 1507 Le centaure compte sur la forĂȘt, la forĂȘt compte sur le centaure. Tu te l'Ă©tais dit, ta prochaine destination serait Pthian. On t'en a parlĂ© comme Ă©tant un plan majoritairement inconnu qui regorge de mystĂšres et attire les curieux. Mais toi si tu veux y aller, ce n'est pas vraiment pour prouver ta force ou quoi que ce soit dans ce genre lĂ . Toi, c'est pour retrouver la nature, la vĂ©gĂ©tation. Pour sortir de l'entre-monde et prendre un peu l'air. On t'a Ă©galement parler du danger que reprĂ©sentait ce plan. Mais avec ces nouveaux pouvoirs tu te crois pour le moment invincible. Du moins, tu n'en as pas peur. On dirait ces gosses en pleine adolescence qui se croient intuables, immortels. Tu as eu de la chance la premiĂšre fois, quand tu Ă©tais aux portes de la mort, tu ne devrais pas oublier qu'avant tout tu restes un simple Centaure, un simple mortel. Quelqu'un qui est capable de mourir. Tu le comprendras bien assez vite. Mais pour le moment tu te concentres. Maintenant tu as connaissances des conditions requises pour te transplaner correctement. Il faut rassembler tous les dĂ©tails que tu connais de Pthian et imaginer l'endroit. La concentration est de mise pour cet exercice et tu t'y appliques correctement. Pour le faire tu t'es d'ailleurs mis Ă  l'Ă©cart des autres, dans ta rĂ©sidence privĂ©e. Tu n'aimerais pas que les gens te voient si tu ratais ton coup. Ce n'est pas le cas, tu quittes enfin cet endroit. Quand tu rouvres les yeux, le paysage est tout autre. Tu es entourĂ© d'un vert radieux. Cette couleur te rassure. Le bruit des animaux sauvages et du feuillage caressĂ© par le vent te bercent. Un cours d'eau se trouve Ă©galement Ă  proximitĂ©. C'est vraiment un trĂšs bel endroit et tu te sens apaisĂ©. Tu entames alors une marche lente, contemplant la nature, regardant sans arrĂȘt Ă  droite Ă  gauche pour observer un animal ou un paysage. Tu en oublies carrĂ©ment le danger puisque tu as baissĂ© ta garde. Quand mĂȘme, la transplanation ça t'ouvre de trĂšs nombreuses portes. Combien d'endroits magnifiques comme celui-lĂ  tu vas pouvoir voir ? Au fond de toi d'ailleurs, sommeille cette hĂąte de combattre, d'utiliser tes rĂ©cents pouvoirs. Tu t'imagines tellement fort. Mais tu n'as pas encore vu les pouvoirs des autres arpenteurs n'est-ce pas ? Tu devrais t'en en parlant d'arpenteur... Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Dim 25 AoĂ» - 2154 "Couple terrible La vie tremble, la mort rit" Un monde grouillant de millier d'Ăąmes, une ville oĂč l'insouciance des passants dĂ©tournant le regard des yeux ambrĂ©s pleins de haine de la jeune centaure, faisait monter la rage Ă  la gorge de celle-ci. Des mois d'errance Ă  travers les sombres rues de l'Entre-Monde, observant la foule dans l'ombre oĂč perçait la lueur de ses pupilles. Elle cherchait chaque jour ce sentiment, cette sensation de plĂ©nitude et de paix intĂ©rieure qui lui avait permit d’atterrir dans cette citĂ©. Elle mĂ©ditait intensĂ©ment, jusqu'aux limites de la transe, sans jamais y parvenir. Ses efforts vains, elle se mit un jour Ă  repenser Ă  son passĂ©, Ă  sa terre d'origine, Ă  la douceur de l'herbe sur ses membres, Ă  l'odeur d'un bouton de rose, celle de la menthe fraĂźche, Ă  la rosĂ©e du matin... La nature lui Ă©tait d'un rĂ©el rĂ©confort, il y a longtemps. Un souffle, une vague, un soupçon d'irrĂ©el, la voici transportĂ©e en pleine jungle. Et quelle jungle ! MĂȘme Ă  ses yeux, la beautĂ© de ce lieu ne faisait aucun doute. La verdure et le bruit de l'eau Ă©taient d'une harmonie presque parfaite.. Seule tĂąche dans ce paysage verdoyant, celles qui s'Ă©tendaient sous ses sabots. Ses premiers pas laissĂšrent une traĂźnĂ©e noire derriĂšre elle, dĂ©truisit la terre sur son chemin. Quel dommage de dĂ©truire la flore ainsi, mais quelle importance pour elle. Cette forĂȘt paraissait interminable, et au milieu de ces immenses arbres, elle se sentait rĂ©duite Ă  la taille d'une fourmi. Les bruits de la faune lui obligeait Ă  garder ses sens aux aguets, qui sait quels genres de crĂ©atures se cachaient dans l'infinitĂ© des broussailles. Sur ses pensĂ©es, devant-elle, apparut un autre centaure, aussi imposant par sa taille que par sa carrure. Au dĂ©but trop intriguĂ©e par son environnement, elle ne le remarqua que quand son odeur lui parvint, c'est Ă  dire quand il fut Ă  une dizaine de mĂštres d'elle. Surprise, elle recula brusquement d'un Ă©cart des flancs, puis de quelques pas en arriĂšre. Suliam passa son arc qu'elle tenait en bandouliĂšre par dessus sa tĂȘte, sortit une flĂšche de son carquois pour tenir en joug l'inconnu. Son sang commençait dĂ©jĂ  Ă  bouillonner dans ses veines, au premier geste de l'homme, elle le clouerait sur place. Elle le dĂ©fia sur ces paroles - Qui que vous soyez, mourir sera votre seule issue au premier de vos gestes. MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Lun 26 AoĂ» - 1511 "Trouverez-vous le courage ?" Elle ne t'a pas tout de suite remarquĂ©. Toi, si. Tu la regardes s'approcher doucement Ă  moitiĂ© sur tes gardes et Ă  moitiĂ© fascinĂ© de voir un autre membre de ta race. Tu gardes le silence car tu veux attendre qu'elle te remarque. Mais avant que ce soit le cas, quelque chose te fait tilter. Cette trace derriĂšre elle, ce chemin noir oĂč la vĂ©gĂ©tation semble avoir Ă©tĂ© dĂ©truite. Et le phĂ©nomĂšne continue sous ses sabots. C'est elle qui fait ça, elle dĂ©truit la vĂ©gĂ©tation, la vie disparaĂźt Ă  son passage. Le fait-elle volontairement ? C'est le genre de pouvoir que peuvent avoir les arpenteurs ? Un sentiment de dĂ©goĂ»t commence Ă  monter en toi. Quel est l'intĂ©rĂȘt de faire une telle chose si ce n'est de renier la nature elle-mĂȘme ? Pour toi qui fut protecteur d'une forĂȘt, symbole de nature et de vie sur ton plan, ton rĂŽle originel refait surface. Tu commences Ă  dĂ©gainer ta Hache... - Qui que vous soyez, mourir sera votre seule issue au premier de vos gestes. » Trop tard. Ta main s'arrĂȘte brusquement sur le pommeau de ton arme. Ce n'est pas une menace en l'air, elle t'a en joug. Elle a l'avantage alors tu abandonnes l'idĂ©e de sortir ton arme. Si ce n'avait pas Ă©tĂ© un membre de ton espĂšce, tu l'aurais certainement dĂ©coupĂ© de ta hache pour l'affront qu'elle fait Ă  la Nature. Mais Ă  la colĂšre se mĂȘle toujours cette fascination, tu admires son physique. C'est cette hĂ©sitation qui t'a valu ta situation actuelle. Comment vas-tu dĂ©samorcer ça ? En vĂ©ritĂ© d'ailleurs tu n'as pas tellement envie de calmer le jeu, juste de t'Ă©viter la mort par cette flĂšche. Tu la fixes ardemment dans les yeux sans bouger, sans prononcer un seul mot. Mais d'un coup tu te risques Ă  t'avancer de quelques pas, sans faire de mouvements brusques pour autant. Tu peux alors bien l'observer. Un pelage rayĂ©, une chevelure noire, des yeux Ă©tranges et jaunes. Deux cornes s'Ă©levaient aussi de son crĂąne. Et ses formes, plaisantes. Mais alors, calmer la situation ou l’envenimer ? Pourquoi pas les deux ? Alors mieux vaudrait pour vous de ne pas rater votre coup. »Tu attends quelques secondes. Confiant. Qu'est-ce que vous faites ici ? Je crois pas que vous soyez dans votre Ă©lĂ©ment" Tu ajoutes cela tout en regardant la tache qui s'Ă©tant sous ses pas. Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Sam 31 AoĂ» - 1312 "Le cƓur a des raisons que la raison ignore"L'inconnu voulu la toiser, il s'approcha de façon totalement insouciante de quelques pas. Suliam voulu Ă  cet instant dĂ©cocher sa flĂšche, mais quelque chose au fond d'elle, l'en empĂȘcha. Le mĂąle, mĂȘme sous la domination et la menace de l'arme, prit de longues minutes pour examiner son assaillante. Il avait auparavant tiquĂ© sur les deux pupilles de la jeune centaure, c'Ă©tait maintenant au tour de son halo de saccage. Bien que toujours sur ses gardes, Suliam pu profiter de ce moment d'imprudence de sa victime pour l'observer elle aussi. DĂ©sormais plus proche d'elle, il paraissait bien plus grand que la normale, c'Ă©tait mĂȘme un colosse qui la dĂ©passait d'au moins vingt centimĂštres. Des bras aussi larges que le tronc d'un pommier qui pourrait assommer un bƓuf, un torse trois fois plus large que celui de Suliam, et ses quatre pattes semblait pouvoir transporter le double de leur poids. L'archĂšre se fĂ©licita de s'ĂȘtre accaparĂ© l'avantage, car le moindre coup qu'il lui aurait portĂ© l'aurait sans doute bien trop affaiblie pour remporter ce combat, elle tira encore plus la corde de son arc sur cette pensĂ©e. Alors mieux vaudrait pour vous de ne pas rater votre coup. » la provoquait ouvertement, il ne tenait donc pas Ă  la vie, cet inconnu. Il renchĂ©rit en lui demandant la raison de sa prĂ©sence, puisque apparemment il ne croyait pas qu'elle Ă©tait dans son Ă©lĂ©ment ». Il l'avait touchĂ© en plein cƓur juste par ses mots et son regard. Il Ă©tait comme les autres, cette mort qu'elle traĂźnait sous ses pas obnubilait les gens et attisait leur peur, personne ne cherchait Ă  comprendre ni Ă  la connaĂźtre, ils Ă©taient tous retranchĂ©s dans leurs convictions sur son pouvoir et ne lui accordait jamais une occasion de prouver sa bonne fois. C'Ă©tait Ă  cause de centaures comme celui-ci qu'elle Ă©tait devenue une machine nourrit de haine. Elle ne se retenait plus, l'aura destructeur se rĂ©pandit sur le mur de vĂ©gĂ©tation jusque sous les pieds de son adversaire. Elle changea l’orientation de sa flĂšche qui vint briser ce qui servait Ă  retenir son arme qui glissa dans l'herbe morte. Elle dĂ©cocha une seconde flĂšche dans l'Ă©paule puis recula de quelque mĂštres encore, la troisiĂšme et derniĂšre flĂšche prĂȘte Ă  l'abattre. Mais toujours ce sentiment, un Ă©trange pincement au cƓur qui la rendait incapable d’îter cette vie. Elle baissa sa garde, ce poids au fond d'elle la perturbait, l'angle de tir s'abaissa. Elle commençait Ă  perdre son sang-froid, la peur remplaçait l'excitation de tuer. MaĂźtre de l'ÆtherMaĂźtre du JeuMessages 171Date d'inscription 06/06/2011Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Sam 31 AoĂ» - 1611 Phtian n’a rien d’un environnement poli et courtois. Ainsi, bien que votre diffĂ©rend ne semble pas rĂ©solu, sa nature sauvage n’hĂ©sitera pas un instant pour intervenir au moment le plus propice maintenant. Vous n’étiez jusque-lĂ  qu’observĂ©s par trois paires d’yeux globuleux, mais l’heure du repas a sonnĂ©. C’est donc sans bruit que ce nouveau prĂ©dateur s’avance vers vous. Jusqu’à barrer la route de la centaure guivre d’une douzaine de mĂštres de long se dresse devant vous. Une peau dont les nuances s’associent facilement aux couleurs locales, un corps long et souple et une gueule ouverte ornĂ©e de cinq crocs comparables Ă  des Ă©pieux particuliĂšrement mortels. Elle crache sur vous un nuage noir sĂ©crĂ©tĂ© depuis des glandes en Ă©vidence dans ce qui lui sert de mĂąchoire. Ce gaz, bien que rendant la respiration et la visibilitĂ© difficiles, ne semble pas empoisonnĂ©. Une fois cette couche Ă©paisse en place, elle rĂŽde autour de son piĂšge, attendant simplement de voir un de vos mouvements pour de la guivre MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Dim 8 Sep - 1410 Goliath Tu es le premier Ă  savoir qu'il ne faut pas jouer avec le feu. Et pourtant guidĂ© par ce sentiment de puissance que te procure ton Ă©tincelle, tu te la joues. Tu ne cĂšdes pas sous la menace, tu veux faire le fier, celui qui n'a pas peur. Tu n'as peut-ĂȘtre pas peur, mais c'est une erreur. Tu l'as vu, n'est-ce pas ? Ce changement dans son regard lorsque que tu as parlĂ© du phĂ©nomĂšne prĂ©sent sous ses pieds ? Ta rĂ©plique Ă©tait affreusement maladroite. La blesser ou l'offenser n'Ă©tait pas du tout ce que tu voulais. Tu espĂ©rais seulement qu'elle baisse son arme et aussi comprendre, car ta question Ă©tait sincĂšre, qu'est-ce qu'elle venait faire ici. Tu as aperçu le mĂ©pris sur son visage, elle n'est pas fiĂšre de ce qu'elle fait. Tu finis mĂȘme par te demander si c'est de sa volontĂ© ou non. Tu comprends finalement que peut-ĂȘtre pas, lorsque la tache s'Ă©tend jusque sous tes pieds. Toute vie meurt autour de toi, tu vois la nature pĂ©rir sous tes sabots. Que fait-elle ? En tout cas elle le souhaite cette fois. Et cette colĂšre que tu aperçois, tu devines que tu es dans le pĂ©trin, qu'elle est prĂȘte Ă  t' aurais dĂ» agir autrement, tu es capable de mieux. Avant mĂȘme que tu n'aies le temps d'agripper ton arme, elle dĂ©coche une flĂšche vers ta direction qui vient rompre l'attache de ton Ă©tui. Dans un rĂ©flexe venu de nulle part tu arrives Ă  rĂ©cupĂ©rer ta hache avant qu'elle ne tombe. Mais quand tu relĂšves la tĂȘte, prĂȘt Ă  te dĂ©fendre, quelque chose vient se loger dans ton Ă©paule. Tu recules de quelques pas, ton visage exprime la surprise et tes yeux sont Ă©bahis. Tu n'as pas eu le temps de comprendre ce qui s'est passĂ©, tu pensais seulement qu'elle voulait te rendre la pareille mais non, elle t'a attaquĂ©. Ton Ă©paule Ă  une nouvelle colocatrice, cette flĂšche puissante que ton adversaire t'a dĂ©cochĂ©e. Tu lĂąches ton arme au passage et recule encore un peu. Tu en as certes vu des plus dures mais celle-ci, tu ne t'y attendais pas. Tu vois ? Tu n'es pas invincible, tu ressens la douleur tout comme avant, tout comme n'importe quel ĂȘtre vivant. Et toi aussi, tu es capable de saigner. Les quelques gouttes qui s’échappent de ta blessure te le prouvent. Et la douleur commence Ă©galement Ă  s'inviter. Mais il faut que tu fasses quelque es fort. Tu commences Ă  te ressaisir quand tu vois qu'elle est prĂȘte Ă  t'achever d'une derniĂšre flĂšche. Tu te stoppes net. Si tu veux te sortir de cette situation il va falloir user de ton Ă©tincelle. Si cette flĂšche est dĂ©cochĂ©e, tu es prĂȘt Ă  croĂźtre pour augmenter ta rĂ©sistance et tu contre-attaqueras, Ă  contre-coeur cela dit puisque tu n'as vraiment pas envie de tuer un autre de tes congĂ©nĂšres, surtout d'une beautĂ© pareille. Elle va tirer oui ou non ? Cette attente semble interminable, tu n'as pas envie de rĂ©-attaquer le premier. Tu dois en savoir plus sur elle, tu dois calmer le jeu. Mais elle a pris cette dĂ©cision d'elle mĂȘme puisqu'elle baisse son arme. Alors tu te redresses, doucement, sans faire de geste brusque. A quoi elle s'attend ? Baisser sa garde comme cela, croit-elle que tu ne vas pas rĂ©agir ? Comment peut-elle ĂȘtre sĂ»re que tu ne vas pas tenter quelque chose ? De toute façon tu n'auras pas le temps. On t'avait prĂ©venu, cette jungle n'est pas un endroit oĂč traĂźner. Une crĂ©ature gĂ©ante qui vous observait depuis le dĂ©but se tient maintenant entre toi et ton assaillante. Tu n'as jamais vu pareille chose. Cette guivre est gĂ©ante et tu te demandes si tu peux vraiment rivaliser contre elle. De plus tu as encore cette flĂšche dans l'Ă©paule. Le rythme de ton cƓur s’accĂ©lĂšre et l'adrĂ©naline commence Ă  te remplir. L'adrĂ©naline, tu as toujours aimĂ© ça, mĂȘme dans les moments de danger cela reste une sensation extrĂȘmement plaisante. Mais lĂ  il va falloir tout donner, et sĂ»rement t'allier Ă  ta congĂ©nĂšre si tu veux ramasses ta hache en vitesse et te met en position de combat. C'est l'occasion de tester Ă  nouveau tes pouvoirs. DerniĂšre Ă©dition par Mikaeus le Jeu 24 Oct - 1552, Ă©ditĂ© 1 fois Suliam SolarisMessages 7Date d'inscription 26/07/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Jeu 24 Oct - 1542 "Un chasseur sachant chasser 
"En pleine confusion intĂ©rieure, elle ne rĂ©alisa pas tout de suite ce qui lui arrivait. Elle avait vu la gigantesque bestiole qui s'Ă©tait dressĂ©e entre elle et son congĂ©nĂšre Ă  quatre pattes, seulement elle n'eut aucune rĂ©action. Elle Ă©tait dĂ©boussolĂ©e, jamais elle n'avait ressentie ce doute, elle savait qu'elle allait regretter d'avoir tuĂ© ce peu Ă  peu ses esprits, elle se rendit enfin compte de l'ampleur de sa situation. Enfin, l'Ă©pais brouillard l'alarmait. C'Ă©tait en fait un gaz, il s'engouffra dans ses poumons et lui provoqua une toux grasse et lui brĂ»la la gorge. Sa vision se flouta elle aussi, le gaz lui piquait les yeux. Elle cala son nez dans le pli de son coude, et chercha Ă  sortir de ce nuage toxique. De l'air. Prenant une grande inspiration, ses bronches la firent souffrir une derniĂšre fois avant d'apprĂ©cier brise. Sa respiration Ă©tait celle d'un asthmatique en pleine crise, et sa vision Ă©tait encore trouble, mais Suliam Ă©tait maintenant sur la trace de l'Ă©norme bĂȘte qui venait de faire fuir sa proie. Un flĂšche encochĂ©e Ă  son arc bandĂ©, elle prit un trot actif Ă  travers les fougĂšres que se mouraient Ă  son passage. Elle scrutait chaque centimĂštre carrĂ© de vĂ©gĂ©tation, elle s'enfonçait de plus en plus profondĂ©ment dans la jungle, suivant les odeurs et les traces. Elle se retrouva ainsi derriĂšre l'immense bĂȘte, espĂ©rant que celle ci ne l'ait pas repĂ©rĂ© avant. Elle se dissimula derriĂšre les broussailles, attendant le meilleur moment pour lancer une attaque, et Ă©tudier sa proie. Mais elle remarqua que cette chose Ă©taient dĂ©jĂ  occupĂ©e ailleurs, en effet, ses deux gibiers jouaient ensemble... Elle leva son arc, mais une fois de plus, son cƓur se serra...Spoiler MikaeusMessages 30Date d'inscription 15/08/2013Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Ven 25 Oct - 1226 ... doit savoir chasser sans son t'apprĂȘtes Ă  attaquer lorsque la crĂ©ature se met Ă  sĂ©crĂ©ter un gaz qui sort de sa mĂąchoire. Ton cƓur s'accĂ©lĂšre, tu as peur que celui-ci soit empoisonnĂ©. Finalement, il ne te fait que tousser et t'empĂȘche d'avoir un champ de vision acceptable, tu ne vois plus que cette guivre gĂ©ante se dresser devant toi, comme si l'autre centaure Ă©tait partie. D'ailleurs, tu ne sens plus sa prĂ©sence ; est-elle toujours lĂ  ? AprĂšs t'avoir tirĂ© une flĂšche dans l'Ă©paule elle te laissait face Ă  ce monstre ? C'est peut-ĂȘtre pour ça qu'elle n'a pas dĂ©cochĂ© sa deuxiĂšme, elle aurait pu avoir senti la prĂ©sence de ce mastodonte et vouloir faire en sorte qu'il t'achĂšve lui-mĂȘme, ça n'en serait sĂ»rement que plus douloureux. Mais tu ne t'attardes pas en conjecture, tu n'as pas le temps. La crĂ©ature entame une manƓuvre pour te foncer dessus, la gueule grande ouverte. Mais avant qu'elle n'arrive, tu ressens cette mĂȘme sensation qui est apparue dans ta forĂȘt natale, ce sentiment de puissance qui grimpe en toi. Tu grandis. Tes muscles et ta hache aussi. Et tu fais maintenant le double de ta taille originale, dĂ©passant dorĂ©navant les quatre mĂštres. Deux mastodonte l'un contre l'autre. Au moment oĂč la guivre s'apprĂȘtait Ă  refermer ses crocs » sur toi, tu lui dĂ©coches l'un de tes plus beaux revers de hache dans son crĂąne non sans un accroissement de ta douleur Ă  l'Ă©paule, la faisant virer de direction et hurler. Ne te mĂ©prends pas, tu l'as Ă  peine Ă©raflĂ©e. Et maintenant elle semble plus en colĂšre que ce gaz. Il commence vraiment Ă  te brĂ»ler les poumons et les yeux, cela en devient trĂšs difficile de se repĂ©rer dans l'espace et si cela continue le prochain assaut de la guivre sera le bon. Pendant que celle-ci se remet en position, tu essaies de t'Ă©loigner un peu, pour te mettre hors de portĂ©e de cet air irrespirable. Elle te suit et malheureusement, elle recommence Ă  sĂ©crĂ©ter ce mĂȘme gaz, ce qui te laisse un peu de temps pour une tentative d'assaut. Tu cours vers elle le plus vite possible et concentre toutes tes forces dans ton coup. Mais c'est comme si elle portait une amure, tu ne vois qu'une pauvre entaille lĂ  oĂč ta hache a frappĂ©. Alors sans mĂȘme t'en rendre compte tu t'acharnes, redonnant toujours des coups en ce mĂȘme endroit, jusqu'Ă  enfin voir ce qui lui servait de sang sortir de ses veines. Dans ton acharnement, tu n'as pas fait attention Ă  son second assaut, et tu n'as pas eu le temps d'esquiver toute l'attaque, elle attrape ton bras dĂ©jĂ  meurtri dans sa gueule. Tu hurles, tu cris, de toutes tes forces tandis qu'elle essaie de te l'arracher. Et aprĂšs des secondes qui t'ont paru ĂȘtre des heures, tu finis par te libĂ©rer grĂące Ă  un Ă©niĂšme coup de hache dans son crĂąne. Elle aussi hurle, mais toi tu commences Ă  perdre de grandes quantitĂ©s de sang. Tu te dis que c'est fini, quand tu la vois se diriger vers toi pour un assaut final, mais c'est alors que tu te souviens de ce qui t'a sauvĂ© la vie en te cabres, et du haut de tes quatre mĂštres et quelques, tu cognes le sol de toutes tes forces. Le sol se fissure en direction de la guivre, et il commence Ă  s'ouvrir. En espĂ©rant que ça lui serve de tombeau, sinon, c'en est fini de toi. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Je crois que tout nous oppose. Je crois que tout nous oppose. Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Les Cinq qui dominent Pthian, la Nouvelle JungleSauter vers
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